5 mars 2010
5
05
/03
/mars
/2010
07:47
POEME DES VOYAGEURS
Les sacs à dos sont prêts pour partir voyager
A la découverte du monde, de l’étranger.
Nos yeux juvéniles s’émerveillent de tout,
Et les images se bousculent devant nous.
Une agitation gagne peu à peu les cœurs,
Et les frissons parcourent lentement l’échine.
Les premiers jours semblent pareils à la lueur
D’un soleil levant sur la muraille de Chine.
Nos rétines distillent la palette d’un
Arc-en-ciel qu’une cascade dessine au loin.
Les montagnes, découpées par le vent fougueux,
Dressent un profond canyon dans cet horizon bleu.
Nos âmes palpitent au rythme fou des matins
Qui s’enchaînent sans un répit, bientôt certain…
Les jours passent un à un, tout comme les pays,
Et l’allure diminue, le pas s’alourdit.
L’engouement des débuts baisse une à une les armes,
La routine s’installe avec son lot de larmes.
Ne fermons pas les paupières devant ces choses
Nous entourant! Chassons notre regard morose.
Nous changeons de continent, quelques mois encore…
Les vagues défilent sur un sable cristal,
Leurs murmures accompagnent un souvenir final.
Nous rentrons la tête pleine de ces trésors!
Vincent, le 6 Février 2010, 21H51
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
13 janvier 2010
3
13
/01
/janvier
/2010
16:28
DESERT DE SEL
Assieds-toi et ouvre tes yeux sur ce salar,
Que le soleil dessine à la lueur du soir,
Liserais brillants qui s’illuminent, un miroir
De l’infini. Et peu à peu ce tableau d’art
Disparait. Cette immensité de blanc s’éteint
Laissant derrière elle un doux parfum de lointain.
Cette solitude est belle à celui qui sait
Reconnaître une des œuvres de l’Eternel,
Et ne vois pas dans cette peinture nouvelle
Un pâle sentiment d’inachevé qui plait.*
Assieds-toi et ouvre tes yeux sur ce salar,
Que le soleil dessine à la lueur du soir.
Il ne s’est pas formé tout seul d’un simple hasard,
Et il ne reflète pas ce que tu veux croire:
Le triste miroir d’un désert de solitude.
Les derniers rayons s’effacent et le froid s’installe,
Piégeant l’étendue dans une servitude
Sans fin. Tu y vois comme ton cœur glacial,
Fermé à la Personne qui te sauvera.
Verse une larme salée et Il la verra!
Assieds-toi et ouvre tes yeux sur ce salar,
Que le soleil dessine à la lueur du soir,
Vincent, le 14 janvier 2010
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
8 novembre 2009
7
08
/11
/novembre
/2009
10:48
Une des spécialités, pour ainsi dire, de l'île de la Réunion sont les "endètes" en créole, ou les vers de bois! Durant un pique nique réunionnais, tout aussi typique d'ailleurs, avec le feu de bois, les gamelles, le riz et le rhum arrangé, j'ai pu goûter ces petites bêbêtes! Déjà, une petite photo de la préparation du pique nique :
Là, on est loin de la tranche de jambon et de la baguette de pain!
Et maintenant, dégustation des endètes :
- tout d'abord, la cueillette avant la cuisson, et on peut aussi les manger crues, mais bon, un peu dur tout de même!
- puis la cuisson :
- et enfin, la dégustation!
Verdict : c'est pas mauvais du tout! Croustillant, crèmeux même quand la cuisson est juste !
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
3 octobre 2009
6
03
/10
/octobre
/2009
19:16
HIMALAYA
Je sillonne au pas entre les rizières
Le sentier dallé qui au loin se perd
Juste avant que mes lèvres à la croisée
D’un village prononcent un « Namaste »
« Que l’ensemble de vos qualités soient
Bénies et protégées des dieux » : voilà
Qu’il prend alors tout son sens au regard
Des géants enneigés qui rendent hagard
Je suis à quelques pas de la maison
Des dieux qui j’ai en toile de fond
Dans un décor qui mélange les tons
Je marche un matin jusqu’à leur balcon
Et le dieu du soleil frappe le toit
Du monde d’une flèche lumineuse
La vallée endormie tremble d’effroi
Blottie dans sa couverture nuageuse
Vincent, le 23/09/09
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
29 mai 2009
5
29
/05
/mai
/2009
19:27
AMOR IMPOSIBLE
Pasas la puerta, ya me extrañas, Mi corazón llora una vez más.
Por favor, dime cuando tu piensas
Regresar. No queria problemas...
¿Esta situación no podria
Cambiar? Solo dame una razón Por que nuestro amor quedaria
Asi... Se acuesta mi corazón
Cómo desaparece el sol atras
Las nubes... Esta triste, no puede
Lucir, estando escondido siempre.
Vamos más allá de las reglas
Ahora. El amor aguanta todo, ¡Porque hoy solamente te amo!
Vince, le 29/05/09
---------------------------------------------------------
(traduction) AMOUR IMPOSSIBLE
Tu franchis la porte, déjà tu me manques,
Mon cœur pleure une fois de plus.
S’il te plais, dis-moi quand penses tu
Revenir. Je ne voulais pas de problèmes...
Cette situation ne pourrait-elle pas
Changer? Seulement donne-moi une raison
Pourquoi notre amour resterait
Ainsi... Mon cœur se couche
Comme disparait le soleil derrière
Les nuages... Il est triste, il ne peut pas
Luire, étant toujours caché.
Allons au-delà des règles
Maintenant. L’amour supporte tout,
Parce que aujourd’hui seulement je t’aime!
--------------------------------------------------------------
Mon premier poème en espagnol, soyez indulgents!
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
25 avril 2009
6
25
/04
/avril
/2009
03:49
COCA...ÏNE Tu me regardes comme un moins que rien,
Et ne vois en moi que l’âme d’un chien...
Seul capable d’extraire devant tes
Yeux pétillants, toutes tes volontés!
Exploiter et t’enrichir sont tes seuls
Mots d’ordre, yenne enragé sans le moindre
Cœur. Mais tu partiras plus pauvre et seul
Dans un lieu où tu auras tout à craindre...
Ton éternité se résumera
A une longue tristesse et un monde
Fait d’illusions. Alors tu maudiras
Ta création, de cette feuille ronde.
Je m’éteindrais, sous le joug de tes coups
Moi, mon peuple, et toutes nos connaissances,
Attristé de te voir dans l’ignorance,
Dans ton monde jour après jour plus fou...
Vince, le 24/04/09
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
14 avril 2009
2
14
/04
/avril
/2009
16:54
Andes
Je m’assois et je contemple ce blanc
Eternel, inaccessible d’où je suis. Je reste muet en le regardant,
Depuis le banc où je me suis assis. Le blanc change lentement à l’approche
De la nuit, laissant alors apparaître
Un rose, qui quelques minutes s’accroche Sur les pents de cette cime discrète.
Fatigué d’une marche presque sans
Fin, je ferme les yeux sur une image
Qui me parait être encore un mirage,
Et ne peux contenir mon cœur haletant.
2/04/09 Vince
Nous marchons vers l’inconnu, et à chaque
Intersection notre regard se porte
Avec attention sur ce nouveau lac...
Et sur ce long sentier nos cœurs s’emportent.
Plainte
Ne pleure pas tant sur ton triste sort.
Ouvre ta porte, et regarde dehors
Toutes les choses qui t’entourent, et pleure
De ne pas avoir ouvert les yeux plus
Tôt, de penser encore au superflu.
Vois! La misère touche ta demeure.
Tu as tout, et eux n’ont quasiment rien.
Tu les regardes comme si c’était
Des chiens. Vomis ton bonheur un matin,
Qu’ils tendent leurs mains pour en profiter.
Alors peut-être te tairas-tu et
Cesseras-tu de te croire opprimé.
2/04/09 Vince
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
24 décembre 2008
3
24
/12
/décembre
/2008
17:51
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
3 décembre 2008
3
03
/12
/décembre
/2008
06:48
Chute d'un roi
C'est avec les chaines au cou que je marche.
Je ne sais pas où l'on veut me conduire,
Seulement que les larmes et les cris arrachent Le coeur des hommes. je ne peux pas fuir...
Mes fils et mes filles ne peuvent faire la route A mes côtés, et se sont battus avec une
Grande dignité. J'ai vu ce jour la déroute
De mon peuple et j'ai pleuré notre infortune.
Je monte les marches d'une pyramide
Sans fin et je sais que je ne reviendrai
Pas vivant. Les pierres rouges sont humides
De sang, des hommes qui me précédaient...
Quelques incantations et un rituel Autour d'une assemblée, près de l'autel,
Lorsqu'une dague frappe alors mon corps.
Je ferme les yeux laissant venir la mort.
CHRISTIN Vincent - 1 décembre 2008
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime
28 novembre 2008
5
28
/11
/novembre
/2008
02:06
Tout d'abord, que signifie "Chapulines" :
Comme vous le voyez, ce sont des sauterelles grillées. Et maintenant, selon vous, lequel des deux à triché ?
Voici la réponse :
Impression du mangeur de sauterelles : croustillant, un peu trop salé, mais pas mauvais. Nb : les pattes ont tendance à rester dans la gorge, sensation un peu désagréable !
Qui avait parié juste? Laissez-nous vos résultats!
Published by VINCENT-DELPHINE
-
dans
Journal intime