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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 09:05
CHAPITRE 24
Partie II : L'Est Australien

 

Ceduna du 7 au 8 février

   Quelques kilomètres avant Ceduna, nous passons le contrôle de frontière d’Etat, où fruits, légumes, végétaux sont interdits pour ne pas importer d’un côté ou de l’autre des espèces d’insectes non présentes. Une fois ce poste franchi, nous arrivons enfin dans un semblant de civilisation! Une petite bourgade, où nous trouvons ce dont nous avons besoin.
   Nous nous installons dans un camping low cost un peu glauque, mais ça ira bien pour la nuit. J’en profite pour tenter de réparer le matelas gonflable qui a rendu l’âme juste la nuit précédente. Nous avons déjà passé une nuit sans lui, nous n’espérons pas plus… Pour l’anecdote, nous avions croisé la veille un couple de français nous contant que leur matelas, ainsi que celui de plusieurs de leurs amis, n’avait tenu qu’un mois, au mieux deux. Et le soir même, le notre se perce! Pour nous, ça aura tout juste fait 18 jours! Nos espoirs d’une bonne nuit s’envolent après deux heures, la réparation n’a pas été complète, et une micro fuite subsiste…
   Le lendemain, nous souhaitons réparer une nouvelle fois le matelas, mais après être passé au magasin de camping nous trouvons deux matelas mousse de 5 cm d’épaisseur, qui se roulent. Le choix est fait, nous les achetons car tôt ou tard le matelas aurait à nouveau percé… Puis nous nous dirigeons à Smoky Bay et Streaky Bay, où nous passerons la nuit suivante.

Streaky Bay et Sceale  Bay, du 9 au 12 février

   La nuit suivante en bord de route fut excellente! Nos matelas sont parfaits, et nous gagnons une place considérable dans la tente. Et oui, nous passons de 25 cm à 5 cm d’épaisseur, nous avons presque l’impression d’avoir changé de tente!
0124.Chez une benevole qui recueille des WombatsPuis nous nous trouvons un camping du bush, sur une plage avec abri et douche de plage. Un petit coin de tranquillité et de paradis. Nous rencontrons plusieurs couples français et nous passons la paisible journée en leur compagnie. Nous échangeons quelques impressions, et leur conseillons d’aller voir une ferme de wombat à Ceduna.  Il s’agit d’une bénévole qui récupère les animaux blessés, ou bébés seuls le long des routes (quand la mère kangourou se fait écraser par exemple, il arrive que son bébé dans sa poche soit blessé ou indemne). Elle nous aura apprit plein de choses sur ces curieuses bêtes, montré des bébés wombat de tout juste quelques semaines, et pleins d’autres animaux, comme un petit wallaby ou un possum. Ca aura été très enrichissant.
   Nous nous baignons également dans une eau chaude pour se rafraichir des 44°C toujours présents! Nous voulons rester au moins deux nuits, mais un rangers nous avertit que le site ferme le lendemain, pour diverses raisons. 0125.Petit dej - Perlubie Beach Streaky Bay C’est bien dommage, car l’endroit était vraiment reposant et sympathique. Bref, nous devons quitter les lieux le lendemain, et nous nous installons à Sceale Bay, un villag perdu à une vingtaine de kilomètres de Streaky Bay, où la moitié des propriétés est à vendre, et où nous peinons à voir au moins un habitant dans la rue!
   Il pleut à torrent le lendemain matin, ce qui nous contraint à rester une nuit de plus, dans une ambiance village fantôme, dans un petit bout du monde. Petite mésaventure lors de la douche dans ce camping du bush, j’essaie de me laver les cheveux, et l’eau ne dilue quasiment pas le savon, je m’en mord les doigts. Je me retrouve en effet avec du savon plein les cheveux, impossible à rincer… Effet gel à fixation rapide intense, couleur blanche! Plusieurs tentatives de rinçage de cheveux en faisant l’autruche dans notre seau d’eau potable chaude ni changeront rien. Seules solutions: soit attendre le prochain camping citadin avec vraie douche dans quelques jours, ou bien me raser la tête. Verdict dans quelques jours. 0129.Cheveux plein de savon impossible a rincer Franchement, on se demande comment ça peut être possible.

Gawler Ranges du 12 au 14 février

   Le parc national, situé à environ 150 km de Sceale Bay , est fermé jusqu’au 13 au soir. Mais nous décidons de nous y rendre, après avoir observé quelques lions de mer sur la baie. On campera à proximité avant de le visiter, près de Tcharkuldu Hill, un curieux massif granitique planté au milieu d’interminables plaines jaunâtres. Des rochers de forme ovale, tels des œufs de dinosaures géants, formant par endroit des abris creusés par l’érosion du vent et de l’eau, sont posés par-ci par-là, comme des sculptures abstraites qu’aurait façonné un artiste fou. Les animaux y font leurs nids d’après les innombrables traces laissées par leurs soins. Nous admirons quelques minutes ce tableau contemporain naturel, couleurs changeantes au coucher du soleil, avant de passer une nuit à l’écart de tout.
0136.Sculpture de rocher abstraite - Tcharkuldu Hill
   Le lendemain, nous allons à seulement quelques kilomètres de là, à Pildappa Rock, pour nous installer. C’est un autre massif de granite, concurrent d’Eden Rock, que l’eau et le vent ont lissé, formant par endroits des espèces de vagues, où le rouge et l’ocre dominent. L’écoulement de l’eau et la mousse nuancent la palette de couleurs. Tout autour du rocher, surgissant lui aussi de nulle part, court un petit muret, ancien système permettant de capter l’eau qui s’écoule naturellement des pentes dans des réservoirs. Système simple et efficace, dans une région sèche, où le manque d’eau est très présent. Demain, c’est le 14 février, nous pouvons enfin aller voir le parc naturel, du moins un morceau, où d’autres formations surprenantes nous attendent. Bon en fait en Australie, le pays est tellement plat qu’ils donnent des noms au moindre rocher surgissant des plaines, et en font des attractions touristiques, même si parfois ça n
0141.Organ Pipes - Gawler Ranges’en vaut pas le coup. Le matin, nous sommes réveillés par des bruits de pas autour de nous. En fait nous nous étions réveillés une heure plus tôt pour aller au parc, mais c’était trop tôt, en voyant qu’il faisait encore nuit nous nous sommes rendormis. Les bruits de pas, il s’agissait en fait d’un couple venu photographier le lever du soleil. Ils sont pire que Vincent, en une heure ils ont dû prendre plusieurs centaines de photos! De vrais passionnés de la photo, mais on n’aimerait pas être à leur place pour les trier. Nous voilà au parc tant attendu de Vincent. Nous prenons une piste pour aller voir  Organ Pipes. Cette piste est réservée au 4x4, mais nous nous aventurons quand même, bien que un peu stressés pour la voiture de location. Mais il suffit d’aller lentement pour éviter les gros trous et les cailloux. Nous voulions faire cette partie à pied, mais 20 km aller-retour sous ce cagnard aurait été un peu dur. Une fois sur place, nous apprécions ces formations géologiques assez spéciales, difficiles à décrire, voici donc une photo.  C’était un long détour pour voir ça, mais c’était chouette. Maintenant c’en est fini des arrêts cailloux, on a eu notre dose! Direction Port Augusta maintenant.

De Port Augusta à Adelaide, du 15 au 23 février

   Nos trois jours d’arrêt à Port Augusta n’ont rien de particulier, si ce n’est nos deux premières nuits dans un vrai lit depuis notre arrivée en Australie. Nous sommes restés dans un camping qui avait des bungalows à prix très compétitif, certainement le seul que nous croiserons ainsi, donc nous en avons profité. Que du bonheur, nous sommes de moins en moins exigeants, juste un lit au milieu d’une pièce nous rend heureux! Il faut dire qu’après un mois de camping ça fait vraiment du bien. Pour internet, nous n’avons pas de chance, entre le débit du Mc Do qui est super lent (mais c’est toujours mieux que rien! Bien que uniquement 2 Mc Do croisés sur 4000 km!), ou le réseau de la bibliothèque publique qui est gratuit (cool!), mais qui ne permet pas de se connecter plus d’une heure, nous allons avoir du mal à mettre notre blog à jour. Même les cartes internet sont super chères et sont limitées à un
0144.Paysage pres de Port Augustacertain débit, par exemple après 33 MG utilisés c’est fini. Nous verrons plus tard pour notre blog, désolés pour les aficionados! Après 3 jours, nous partons direction Adelaide, où nous avons finalement décider de passer pour voir des koalas. Il y a plusieurs parcs d’animaux apparemment assez sympas. Le soir nous passons par des paysages encore inconnus, il y a des montagnes! Enfin nous parlons un peu trop vite, il s’agit seulement de collines, ressemblant à des dunes pétrifiées, mais qu’est-ce que c’est bon de voir des paysages escarpés!  Nos montagnes nous manquent… Nous arrivons à la tombée de la nuit dans un camping. Nous nous dirigeons à la cuisine pour préparer notre diner, et là… Vincent rentre tranquillement, mais moi je reste à l’écart, pétrifiée devant une énorme araignée noire posée sur la fenêtre. Elle est à l’intérieur, il vaut mieux éviter de la faire bouger, je prends sur moi, sur mon arachnophobie, et arrive à rentrer. Je demande quand même à Vincent de vérifier partout (chaises, table..) qu’il n’y ait pas d’autres monstres de ce type! Sans exagérer, elle avoisinait les 10 cm de diamètres avec les pattes. Le lendemain matin, nous nous dirigeons vers Alligator Gorge, pas très loin de là. Journée tranquille, petite balade dans les gorges, teintées de rouge, où nous apercevons de loin un euro, une sorte de kangourou.

Melrose du 18 au 20 février


   L’après midi, nous nous installons dans un petit village tranquille, Melrose. Ca y est, on commence à ruiner les sardines de notre tente sur ces sols hyper durs. Les tentes légères c’est super bien, mais les accessoires légers c’est autre chose. Il va falloir investir d’ici peu. Petite après midi tranquille, petite bouteille de blanc pour l’apéro.
   Le lendemain, nous nous baladons dans les collines avoisinantes pour découvrir un point de vue sur Melrose, ainsi que sur d’anciennes mines de cuivre où quelques kangourous trouvent refuge, abrités de la chaleur. En effet, ces mines sont maintenant que de simples trous plus ou moins profonds. Nous avons eu de le chance de pouvoir approcher de très très près un kangourou, tout en étant méfiants, car il pouvait être dangereux. Nous avons pu voir quelques groupes de kangourous. L’après midi, c’est tennis, puis le soir, c’est restaurant pour déguster un bon steak de kangourou autour d’un petit verre de rouge. Nous nous étions promis de faire au moins une fois un restaurant, voilà chose faite. Nous partons le lendemain avec un peu de regrets, nous étions quand même bien ici, mais il faut continuer la route. Nous traversons la ville d’Eucla, réputée pour ses vins, il faut dire qu’on ne compte plus tous les viticulteurs croisés sur la route. Il fallait bien qu’on en teste au moins deux, et qu’on reparte avec une bouteille de grenache Shiraz, délicieusement fruitée. Le soir, nous nous posons dans une vraie ville, Adelaide.

Adelaide et les environs, du 21 au 23 février

   Rien de spécial, hormis la visite du zoo que nous attendions avec impatience pour pouvoir découvrir des espèces natives que nous ne pouvons pas voir durant notre passage, surtout les reptiles de fou. Parait-il que ce zoo est assez réputé en Australie. Ben… Pas de quoi casser 3 pattes à un canard. En fait, il y a plus d’espèces étrangères que nationales, du coup rien de vraiment exceptionnel. Nous sommes bien déçus de l’espace reptile, même sur la route nous avons croisé beaucoup plus de reptiles australiens. C’est le premier vrai zoo de notre périple, et ce sera le dernier. Nous préférons voir les espèces en milieu sauvage. Ca fait toujours mal au cœur de voir ces animaux con
0152.Koala dans nos bras - Gorge Wildlife Parkfinés dans de petits espaces, tels que les deux pandas, nouvelle attraction dans un environnement qui ne correspond pas à leur habitat naturel. On les avait vus en Chine, dans un parc spécialisé pour leur sauvegarde, dans un environnement très humide avec beaucoup de bambous et de végétation. Ici, les pauvres sont surtout au soleil, sur des pierres, et très peu de végétation. Nous repartons sans avoir vu ce que nous recherchions, snif (surtout pour le prix…).
   Sur la route pour Adelaide, nous avons fait un stop dans un parc animalier assez sympa. Nous ne pensions pas pouvoir marcher parmi les kangourous et les wallabies, pouvoir les toucher, c’était très sympa. En prime, nous avons pu prendre un koala dans nos bras, génial! Nous nous sommes fait attaqués par deux oies australiennes assez agressives gardant apparemment leur territoire (en fait le banc!). 0159.Avec les kangourous - Gorge Wildlife Park
   Adelaide est une ville agréable, assez verte, où il y a de bonnes balades à pied ou à vélo à faire, et nous en avons profité. En partant, nous décidons de faire une dernière halte dans un sanctuaire animalier, une zone protégée où les animaux sont en liberté. Nous y passons pratiquement toute la journée, à explorer, patienter, observer, et avoir le plaisir de découvrir un koala et un ornithorynque (petit mammifère si particulier au bec de canard, à la fourrure aussi dense que l‘ours polaire, aux pattes palmées, et pondant des œufs) un vrai mystère de la nature très difficile à observer. Mais avec un peu de patience et de calme, nous avons eu cette chance.  On a aussi assisté à une présentation d’animaux. Par malchance pour Delphine le commencement était une énorme araignée qui mue lorsqu’elle grandit. Elle a préféré prendre le serpent sur elle. On aura appris pas mal de choses sur ces animaux. C’était vraiment chouette de devoir chercher ces animaux et de les voir dans la nature en liberté, beaucoup plus sympa que le zoo et en plus gratuit (juste payant pour la présentation des animaux).  0164.Ornithorinque empaille - Warrawong Park


De Adelaide aux Blue Mountains du 25 au 28 février

  
Conduite plutôt monotone, avec une jolie vue des plaines arrosées au loin par de gros nuages noirs tout en apercevant le ciel bleu autour, sensation bizarre, impression que des tornades vont descendre du ciel. Atmosphère silencieuse et lourde, minie tempête de poussière rouge assez impressionnante, colorant tout l’horizon. Nous traversons de belles terres ocre rouge sur fond d’arbres verts. 0174.Plaine rouge dans le New South WalesLe soir, nous faisons du camping sauvage près d’une rivière, et une fois sous la tente, un bourdonnement se fait entendre, pareil à celui d’une ruche, nous nous demandons ce que cela peut être. Puis finalement nous apercevons en allumant nos frontales une nuée de moustiques volant entre la tente faite en moustiquaire et le double toit. Mauvaise nuit en perspective, pourvu qu’on n’ai pas envie de se lever dans le noir pour aller faire un pissou. Il ne faut surtout pas toucher la tente sous risque de se faire dévorer, Vincent en a fait l’expérience avec son genou. Le matin, nous ne pensions plus les voir, mais toujours le même bourdonnement, nous comptons plus de 80 moustiques posés sagement sur la moustiquaire (c’est vrai nous avons compté!), prêts à bondir sur leurs proies, c’est-à-dire nous! Nous arrivons à en tuer quelques uns. Que faire, qui sort en premier?!!! Je convaincs Vincent (étant plus légèrement habillée que lui), il sort pendant que je referme rapidement la moustiquaire. Il me ramène un pantalon et ma veste, et nous plions le campement en moins de 5 minutes, mais sans échapper à quelques piqures. Ah vraiment pas de chance en Australie, entre les moustiques et les mouches…

Blue Mountains du 1er au 3 mars


Nous prenons direction Blue Mountains. Ces montagnes sont appelées ainsi, car à certains moments de la journée elles paraissent bleue, à cause notamment de ses arbres à gomme.
Le premier soir nous avons un aperçu des montagnes en arrivant à Grose Valley. Puis nous arrivons sous un temps très couvert à l’hôtel. Le camping était complet, et c’était une bonne chose, vu le temps et le froid ça n’aurait pas été très agréable. Le lendemain, il pleut toute la journé
0182.Three Sisters - Blue Mountainse, nous n’avons rien fait à part apprécié notre chambre chauffée (petit chauffage, et surtout nous avons découvert qu’il y avait une couverture chauffante!). Que nous avons eu de la chance de tomber sur cette promo de 2 nuits payées avec la troisième gratuite. Cela ne pouvait pas mieux tomber vu le temps qu’il fait! Le troisième jour, nous nous baladons sous un temps un peu plus clément pour avoir quelques points de vue sur la vallée et voir les Three Sisters, formation rocheuse très connue, avec la légende aborigène qui l’accompagne: trois sœurs amoureuses de trois guerriers dont leur mariage était interdit ce sont faites ensorcelées et transformées en 3 rochers, et n’ont jamais pu revenir à la vie car le sorcier est mort avant. Voilà pour le résumé. Le lendemain, nous nous approchons de Sydney pour faire une halte lavage de voiture à fond avant de la rendre (entre le sable et le mois et demi passé dans la voiture, elle est dans un état déplorable!).

Sydney du 4 au 7 mars

Nous rendons la voiture de location après un problème avec un hôtel réservé sur internet qui en fait n’existait pas, il s’agissait de personnes louant au black sans être enregistrées en tant que commerce légal. Pas de chance pour elles, n’arrivant pas à trouver où ils étaient (aucune boite au lettres ni nom à la première adresse qu’ils nous avaient donné, et la deuxième adresse introuvable), nous décidons de garer la voiture, et aller voir à pied, et juste à coté il y a la mairie. Nous en profitons pour aller leur demander où est l’hôtel. Ils ne le trouvent pas dans leurs enregistrements, et contactent la personne en question. Dommage pour ce faux hôtel, il ne fallait juste pas qu’on tombe à cet endroit!! Du coup, les dames de la mairie nous déconseillent d’y aller, et c’est-ce que nous ferons, nous ne voulons pas avoir de problème après avoir soulevé un tel lièvre! Ils feront une enquête par la suite. Nous prévenons aussi le site internet qui nous remboursera notre avance avec toutes leurs excuses (c’était dans leur intérêt). Le deuxième jour, nous ne faisons rien de particulier car il pleut toute la journée. Nous en profitons pour mettre à jour notre blog et écrire ces quelques lignes. Le jour suivant, nous décidons de visiter un peu la ville. Nous partons au parc botanique et allons voir l’opéra de Sydney.

0186.Opera de Sydney

Nous sommes impressionnés de voir autant de chauve souris renard à tête grise suspendues aux arbres! Elles pèsent jusqu’à 1 kilo et mesurent jusqu’à 1,5 mètres d’envergure. Nous les avions vu voler à la tombée de la nuit au-dessus des buildings, ce qui nous paraissait étrange, maintenant nous comprenons d’où elles viennent. Toujours surprenant de voir une telle colonie au milieu de la ville. 0184.Chauve souris renard a tete grise - Sydney C’est aussi marrant de voir des gens se marier au milieu du parc, apparemment pratique assez courante ici, nous avons l’impression d’être dans un film américain à l’eau de rose.
  
   Dernier jour, ça y est, nous partons enfin, non pas que l’Australie ne nous ai pas plu, mais les distances à parcourir pour voir des choses intéressantes et changer de décors sont assez impressionnantes, et nous pensons nous faire plus plaisir par la suite. Cela ne nous aura pas empêché d’apprécier la faune unique de l’île, ainsi que des plages et des paysages que nous n’avions pas encore rencontrés jusqu’alors. Dommage que le pays soit si jeune et qu’il n’y ait pas d’architecture ou de culture particulière. Nous avons l’impression que la culture aborigène est juste utilisée pour vendre à des prix injustifiés leur art. On se demande d’ailleurs si cet art n’est pas apparu avec le tourisme… Il est impossible d’approcher la culture aborigène de près car les réserves sont interdites d’accès (en même temps ça les protège), et le peu d’aborigènes croisés dans les villes ne paraissent pas très intégrés. On nous a dit à plusieurs reprises qu’il y a une forte ségrégation dans le monde du travail à leur encontre, rien n’est fait pour les intégrer réellement, bien qu’ils aient l’air d’avoir essayé auparavant, mais nous ne rentrerons pas plus dans les détails, ceci est un autre débat.
   Nous nous levons très tôt pour aller à l’aéroport, après une nuit entre les odeurs de pétards et la musique à fond de la chambre voisine. Vive les hôtels backpackers à Sydney, du moins sa clientèle! Nous nous réjouissons d’avance de devoir y retourner une nuit après la Nouvelle Calédonie…
  
Pour finir en beauté trois petites anecdotes:
- prenez une voie rapide de 3 voies qui grimpe, mettez un camion sur la voie de gauche, un autre sur la voie de droite, et laisser péniblement passer les voitures au milieu pour désengorger un bouchon déjà bien présent à la sortie d’une grande ville. Vraisemblablement ils n’ont pas tout à fait le même code de la route que nous…
- cours de prononciation: essayez de prononcer Mc Donald, Post Office et Camping à l’australienne… Pourtant tout le monde comprend facilement l’accent français, mais pas en Australie apparemment… Allez un petit essai: Maaaaac Donald, Poooost office, Caaammping! Au bout de plusieurs minutes, ils devraient vous comprendre.
- balade avec son chien: nouvelle mode, aller promener son chien autour d’un stade. Banal… mais le faire courir tout en faisant plusieurs tours de stade en voiture, ça c’est moins banal… vive le sport!



  





  


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commentaires

Y
<br /> toujours aussi sympa de vous suivre!!!<br /> Merci pour ce voyage intéractif!!!<br /> Bonne continuation!!!!!!<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Salut! Désolé pour le retard de la réponse, mais avoir internet gratuit en Nouvelle-Zélande, ce n'est pas facile! Merci de nous suivre toujours autant, c'est avec plaisir que nous t'offrons ce<br /> voyage intéractif!<br /> <br /> <br /> A bientôt<br /> <br /> <br /> <br />

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