CHAPITRE 26 : NOUVELLE ZELANDE
Christchurch, du 15 au 16 mars
Nous allons chercher la voiture que nous avons louée. Nous rencontrons un petit problème pour régler en CB (sans raison), Delphine a du aller de nouveau à l’aéroport pour retirer des sous. Ah la la les banques…
La première nuit sous la tente en Nouvelle Zelande fut un peu fraîche, mais ça va pour l’instant. Nous avons du ressortir nos polaires, ça fait bizarre depuis le temps. Nous en profitons pour visiter la ville de style anglais, avec une très belle architecture.
PHOTO VILLE
Nous avons de la chance d’assister à un spectacle de chants par des maoris sur la place de la cathédrale, nous avons eu droit aussi au Ha Ka, c’était bien sympa.
PHOTO MAORIS
Puis nous allons visiter le parc botanique qui se révèle être magnifique, très fleuri, avec serre de bégonias, cactus et autres. Il est très grand, à l’intérieur il y a un jardin de roses de toutes sortes et couleurs magnifiques, avec des odeurs très agréables. Nous faisons une visite intéressante du musée de la ville, sur le thème des maoris et des premiers habitants de l‘île, du moa (grand oiseau impressionnant du style autruche en beaucoup plus grand) disparu il y a plus de 500 ans, exterminés par les maoris qui les mangeaient. Nous voyons un de leur squelette impressionnant de plus de 2 mètres, aux allures étranges de dinosaures.
PHOTO SQUELETTE
Puis nous prenons la route pour la suite du voyage.
Peninsule Banks, le 17 mars
Nous prenons la route pour Peninsule Banks, un peu plus loin. En arrivant nous avons une très belle vue sur la péninsule. Nous nous installons dans un camping, le propriétaire nous prévient qu’il y aura beaucoup de vent cette nuit, donc on se protège bien avec la voiture. Il a en effet plu et soufflé toute la nuit, résultat très mauvaise nuit, le vent était très puissant. Nous enlevons la tente sous la pluie, elle fini par sécher dans la cuisine commune. Le temps est mitigé tout au long de la journée, mais cela ne nous empêche pas de profiter des merveilleuses vue sur la péninsule et sur ses baies, avec une eau d’une couleur étrange, qui ne parait pas venir de la mer.
PHOTO PENINSULE
En quittant Peninsule Banks en direction du lac Tekapo, nous traversons le « pays du cubisme », toutes les haies sont immenses, ce sont des arbres immenses taillés au carré qui ne laissent rien passer, certainement pour se protéger du vent puissant. Il y en a de partout, même au milieu des champs, ça fait bizarre.
Lac Tekapo et Mont Cook le 18 mars
Troisième nuit sous la tente, nous sommes frigorifiés, il doit faire moins de 5°C dehors! Mais nous avons de la chance, nos duvets nous réchauffent bien, le plus dur c’est de se lever le matin avec le froid terrible qui nous attend dehors. Il a du faire très froid cette nuit vu la condensation dans la tente, et vu les cadavres des mouches sur notre voiture!
En route vers le Mont Cook. Nous passons par des paysages magnifiques. Nous nous arrêtons au lac Tekapo. Ce lac a une couleur bleu turquoise provenant des glaciers, il est super beau!
PHOTO LAC TEKAPO
Puis nous filons au Mont Cook, en espérant pouvoir le voir. Malheureusement il est dans les nuages. C’est assez difficile de le voir apparemment en ce moment avec le temps qu’il fait. Nous avons quand même une vue sur son glacier et d’autres aux alentours. Nous nous posons ce soir dans une petite cabine de camping pour passer au moins une nuit confortable au chaud et récupérer notre sommeil.
Sur la route pour Dunedin du 19 au 20 mars
Nous passons près de plusieurs beaux lacs d’une couleur bleu turquoise. Nous faisons un petit achat plaisir de sashimi de saumon dans un élevage de saumon, miam miam!
Nous arrivons sur Oamaru, nous voulions voir les manchots bleus, mais il faut payer, nous préférons aller un peu plus bas où nous aurons la possibilité de voir des manchots aux yeux jaunes, très rares parait-il. De plus à Oamaru, ça aurait été voir les manchots aller se nicher dans les petits nichoirs en bois construits pour eux, donc pas du tout dans un habitat naturel. Ca ressemblait plus à un zoo ouvert qu’à la nature. Nous faisons le bon choix de partir. Nous nous installons dans un petit camping tout équipé pas cher du tout au bord de la mer. Décidément, il vaut mieux être dans des petits campings, ils sont mieux équipés et moitié moins cher. Nous allons nous balader du côté de Boulders: ce sont des gros rochers tout ronds façonnés par la mer, visibles à marée basse.
PHOTO BOULDERS
C’est assez rigolo, on a l’impression qu’ils ont été arrondis à main d’homme. Au coucher du soleil, moment le plus propice pour voir les pingouins qui sortent de l’eau, nous nous rendons à Moeraki, dans une zone protégée, où nous avons la chance de tomber nez à nez à notre arrivée avec un manchot aux yeux jaunes, qui remonte le petit sentier au moment où nous arrivons. Premières photos inoubliables.
PHOTO MANCHOT
Nous allons observer les otaries à fourrure un petit moment, apercevons un manchot au loin. Nous en verrons plusieurs autres en continuant sur le sentier, c’est marrant de voir ces petits oiseaux (oui oui ils sont considérés comme des oiseaux) marcher en canard. Nous avons eu de la chance, ce sont les manchots les plus rares au monde. La nuit a été pluvieuse et très venteuse. Nous passons la matinée à ne rien faire à cause du mauvais temps. Puis nous prenons direction Dunedin en début d’après midi.
De Dunedin à Te Anau, du 21 au 22 mars
Le soir, nous partons sur la péninsule de Otago, on y voit quelques Royal Albatros qui nichent au bout de la péninsule. Ces oiseaux sont assez impressionnants par leur envergure.
A la tombée du jour, nous essayons de voir les tous petits manchots bleus, tout juste 20 à 30 cm, mais en vain, certains on réussit tout juste à distinguer quelques formes, nous on a rien vu, dommage. Mais vu qu’ils ne sortent que lorsque la nuit est tombée, nous avions très peu de chance de pouvoir les distinguer finalement.
Le lendemain, nous visitons Dunedin, son jardin botanique, et son musée. Puis nous faisons route vers Nugget Point, très joli relief découpé, nous avons vu un manchot aux yeux jaunes sortir de l’eau, nous croyions au début que c’était un canard (un canard en mer, c’est peu probable!), vu la position qu’il avait dans l’eau. Nous allons ensuite voir les forêts pétrifiées à la tombée de la nuit à Curio Bay. On se demandait bien à quoi ça pouvait ressembler, en fait il s’agit de forêts qui on été ensevelies il y a très longtemps, apparemment par la coulée de boue surgissant après une éruption d’un volcan tout près. Du coup le silice provenant du volcan a pétrifié les arbres assez rapidement. Ce sont maintenant des fossiles d’arbres.
PHOTO ARBRES FOSSILISES
La nuit a encore été pluvieuse et venteuse. C’est toujours pénible pour plier la tente, on essaie d’attendre qu’elle sèche un minimum quand même. Le matin, on tente de voir les dauphins Hector, les plus rares du monde, mais en vain, il fait vraiment trop mauvais et froid, on décide de partir. On voit juste un gros lion de mer sortir de l’eau.
Fiordland, du 22 au 23 mars
Direction Fiordland, on apprend que la route pour le plus connu des fiords, Milford Sound est fermée à cause des intempéries de la veille. On verra dans 2 jours si on peut y aller, on espère bien. On veut faire également Doubtful Sound, paraît-il magnifique, mais le prix lui aussi est magnifique : 275 $ par personne pour l’excursion, et sans le repas! Là, on va devoir se limiter quand-même, mais on décide de voir au moins le début des fiords sur le lac. Nous faisons une petite croisière jusqu’à la centrale hydro-électrique souterraine de Manapouri, la plus importante du pays.
PHOTO CROISIERE
Nous allons au point de vue du Doubtful Sound, qui est complètement bouché par la brume, dommage. Retour sous la pluie (pour changer). La route de Milford Sound sera encore fermée demain, et ils ne sont pas sûrs qu’elle rouvre après-demain, donc nous décidons de partir, vraiment dommage de rater peut-être la plus belle partie de l’île Sud, mais nous ne pouvons attendre et perdre plusieurs jours pour rien. Nous retrouverons peut-être des paysages similaires au Sud du Chili.
Route vers des glaciers, du 24 au 25 mars
Direction Queenstown, une ville au bord du lac Wakatipu, entourée par des chaines de montagnes, stations de ski, et offrant toutes sortes d’activités à sensation, à des prix à sensations… Aucun charme pour nous, juste une succession d’hébergements, de restos et d’agences de tourisme. Nous ne faisons que traverser la ville, et en partant nous prenons un jeune auto-stoppeur américain qui va dans la même direction que nous. Discussion sympa avec lui. Nous passons par une route magnifique, nous passons entre 2 lacs entourés de montagnes aux sommets enneigés et pris dans les nuages. Beaux paysages. Du côté de la mer, au bord d’une plage il y a pleins de galets provenant du glacier Fox, qui est non loin de là, avec les noms de ceux qui les ont laissés là en souvenir de leur visite au glacier, assez surprenant, mais marrant.
PHOTO PLAGE GALETS
C’est le début des mouches de sable, moment que nous redoutions, on nous a raconté bien trop souvent que ces mouches sont particulièrement mangeuses d’hommes, on en a marre de ces bestioles bizarres! Mais finalement nous réussissons à les éviter au maximum en ne nous attardant pas trop sur la côte Ouest où se réfugient toutes ces petites bêtes qui font pleins de boutons qui grattent un max. Nous trouvons un petit camping sympa pour essuyer une nouvelle nuit pluvieuse. Le lendemain, la propriétaire du camping a du avoir pitié de nous en nous voyant faire sécher notre tente sous l’avancée d‘un bungalow, elle nous a gentiment prêté des chiffons pour tenter d’essuyer un peu la tente. Nous avions eu la mauvaise idée de poser la tente sous des arbres, pensant être à l’abri du vent, du coup le matin pour l’enlever, pas de pluie pendant quelques minutes, mais les grosses gouttes tombant des arbres nous ont bien embêté. Nous allons enfin voir les fameux glaciers. Nous nous arrêtons en premier au glacier Fox. Mauvaise surprise, il est fermé à cause du mauvais temps, ils sont en train de refaire le sentier que la rivière a submergé. Nous avons juste un aperçu de loin du glacier. On a vraiment la poisse ici… Heureusement le deuxième glacier est ouvert, nous avons pu nous en approcher, sous la pluie, on commence à avoir l’habitude.
PHOTO GLACIER
Kaikoura, du 26 au 27 mars
Puis nous prenons la direction de Kaikoura, sur la côte Est de l’île Sud, lieu où il est possible de voir les baleines cachalot toute l’année, et occasionnellement d’autres tels que les orques, ou encore des dauphins. Nous réservons un tour pour l’après midi, car ils nous ont prévenu que le lendemain le temps ne serait pas trop favorable, et aujourd’hui, exceptionnellement nous avons un peu de soleil. Donc nous décidons d’y aller directement. Sur place, mauvaise surprise, tout est annulé pour cause de trop fort vent. Décidément, pas de chance. Nous reportons au lendemain matin l’excursion, en croisant les doigts pour que le temps ne soit pas trop mauvais. Nous dormons en bord de mer, et profitons d’un magnifique lever de soleil, si si on a réussi à se lever tôt, c’est rare ici, faut dire qu’avec le temps ça ne donne pas envie de se lever trop tôt en général. PHOTO LEVER DE SOLEIL
C’est bon, nous partons pour trois bonnes heures de bateau, à la recherche des baleines. Hop, une otarie à fourrure qui fait quelques sauts dans l’eau, puis regarde le bateau d’un air interrogatif, c’est marrant… puis quelques albatros nous divertissent pendant notre attente entre les creux de la mer. Plusieurs essais pour voir les baleines, nous scrutons attentivement l’horizon à leur recherche, en espérant ne pas les louper si elles sortent, pourvu qu’on soit du bon coté du bateau… Mais à chaque pause nous retournons à nos sièges, pas de baleine en vue. Dernier arrêt, baleine à proximité. Nous attendons impatiemment qu’elle veuille bien remonter, mais malheureusement, un appel au micro nous annonce qu’il va falloir rentrer, l’heure tourne. Snif snif! Pas de chance encore, l’île sud de la Nouvelle Zelande ne veut pas nous dévoiler ses charmes et ses secrets! Nous avions quand même 95% de chance de les voir dans le secteur, on commence à croire qu’on a la poisse ici… On a le choix entre refaire un tour (sachant que les tours de l’après midi sont presque à coup sûr annulés à cause du vent), ou se faire rembourser à 80%, ce que nous ferons. Nous serons confortés dans notre idée de ne pas refaire l’excursion par un des employés qui nous dit que la veille tous ont pu voir des baleines, mais pendant la nuit il y a eu beaucoup de bateau de pêche dans la zone qui ont fait fuir les baleines vers le Nord à cause de leurs sonars qui émettent trop de bruit dans l’eau. Nous réservons le ferry pour aller sur l’île Nord pour demain. La plupart des touristes préfèrent l’île Sud pour les paysages et la vie sauvage, mais peut-être que le côté volcanique de l’île Nord nous attirera plus, nous allons découvrir cela dès demain soir. Il est vrai que le temps ne nous a peut-être pas permis d’apprécier à sa juste valeur l’île Sud, espérons que nous n’apporterons pas le mauvais temps avec nous! Nous avons quand même pu apprécier la beauté des lacs de glacier, les manchots aux yeux jaunes, les paysages montagnards et quelques belles villes coloniales.
Ile Nord, du 28 au 29 mars
Les guides de voyages des offices de tourisme d’ici décrivent la « croisière » en ferry entre les deux îles comme la plus belle croisière au monde… Hum hum! Ils n’ont pas du beaucoup voyager… Ce n’est pas que c’était moche, mais vraiment il y a mieux. La traversée de la péninsule se fait assez vite, et rien de vraiment exceptionnel. Nous arrivons enfin à Wellington, la capitale du pays. On nous avait dit qu’il n’y avait rien de spécial à voir ici, nous filons donc plus haut vers le Nord. Petit arrêt sympa aux gorges de la rivière Manawatu, avec balade dans les forêts qui l’entourent. Puis nous prenons la direction du parc national Tongariro, où Vincent se balade pendant l’après midi, pendant que moi je reste au camping mission lessive et mise à jour du carnet de route entre autres, car mes genoux ne me permettront certainement pas d’endurer les 900 mètres de dénivelé. Après avoir passé une dizaine de jours sous la pluie où nous n’avons pas beaucoup marché et fait tant de voiture, ils ont un peu mal. Il parait que c’est un des plus beaux treks de Nouvelle Zelande, dommage, mais je verrai les photos et vivrai ça à travers les yeux de Vincent quand il rentrera. PHOTO VOLCANS
Je vais le chercher en fin d’après midi, pensant le retrouver épuisé, mais ce ne fut pas le cas. Il a pourtant fait le circuit en moins de 6 heures, avec un détour sur le volcan (conseillé de faire en 3 heures!), la balade se fait normalement en 8 heures! Il a fait des photos magnifiques et m’encourage à y aller le lendemain. Mais j’ai toujours mal aux genoux, et de toute façon le lendemain le temps n’est pas au rendez-vous, et ça ne sert à rien d’y aller si là haut tout est dans les nuages.
Nous prenons la direction de Rotorua, et en profitons pour emmener avec nous deux auto stoppeurs qui auraient pu attendre très longtemps au bord de la route vu qu’il n’y a presque personne qui passe dans cette direction ce jour là. On les déposera en route car nous n’avons pas prévu de rester à Rotorua cette nuit. Mais pas de chance, sur la route il n’y avait qu’un seul camping avant Rotorua, où nous ne nous sommes pas arrêtés car il était un peu cher. Donc nous avons du continuer notre chemin, mais c’est assez difficile de trouver un camping pas trop cher ou non complet dans cette zone, il se fait tard, nous tournons en rond. Nous nous installons finalement 7 km plus loin de la ville dans une cabine, ça va nous faire du bien. Le lendemain, en prévision: visite de la ville, du parc avec ses sources d’eau chaude thermale (vincent en profite pour y tremper ses petons). Puis visite du village maori avec vue sur les geysers, assez sympa, malheureusement nous n’avons pas pu suivre la visite guidée car le guide avait vraiment un gros accent impossible à comprendre! Le lendemain, nous allons au parc de Waiotapu. C’est un parc magnifique, avec un geyser qui fonctionne tous les matins à 10h15... Vous devez penser « bizarre, il marche tous les jours à la même heure?!», non ce n’est pas bizarre, en fait ce n’est pas complètement naturel: ils jettent quelques savons dans le geyser, assez rapidement une réaction chimique créée par le savon fait sortir de la mousse, et s’ensuit un grand jet d’eau pendant quelques heures. Même si ce phénomène n’est pas naturel c’est très chouette à voir. En fait ce geyser fonctionne naturellement tous les 48 à 72 heures, il faut un peu de chance pour le voir dans ces moments là! Nous continuons notre balade dans le parc volcanique. Nous commençons la visite en sens inverse, histoire d’avoir moins de monde autour de nous. Nous tombons directement sur un petit lac vert fluo! Quelle étonnement! On ne pensait pas que ça pouvait exister, mais si! En fait il est rempli d’arsenic présent dans le sol, ce qui lui donne cette couleur étrange.
PHOTO LAC VERT
Le reste du parc est tout aussi impressionant, difficile de le décrire avec des mots, voyez plutôt quelques photos.
PHOTO PARC
Maintenant, direction Waitomo pour voir les si célèbres colonies de vers luisants. Nous nous dirigeons à la tombée de la nuit vers un pont naturel que des amis nous ont conseillé, parait-il qu’il y aurait des tas de vers luisants, nous allons voir ça. Ca y est, nous sommes enfin sur place, nous nous approchons lentement, éteignons nos frontales de temps à autre pour tenter de voir ces petits êtres. Puis soudainement, c’est magnifique, il y a des milliers de vers luisants de partout, c’est génial! Malheureusement les photos ne rendent pas trop, mais pour imaginer à quoi ça ressemble, il suffit de fermer les yeux et de faire comme si vous étiez tout près d’un ciel très noir garni de milliers d’étoiles, c’est assez magique! Juste avant de partir du camping les propriétaires nous avaient presque convaincus de faire un tour dans les fameuses grottes remplies de vers luisants, mais maintenant que nous en avons eu plein les yeux, c’est suffisant! Surtout que nous n’étions que quelques uns sur le site, contre plusieurs dizaines de personnes dans les grottes, le choix est vite fait.
Le matin, nous nous rendons compte que nous avons un pneu crevé, la poisse, on a roulé sur un clou! Pas de chance avec les pneus, entre l’Australie (avec un pneu qui se dégonflait) et ici, ça commence à bien faire! Nous partons le faire réparer auprès d’un centre agrée par l’agence de location, du coup on ne paiera rien. Nous prenons direction Coromandel, un peu plus dans le Nord, on nous avait dit que c’était très beau. A mi-chemin on se rend compte que nous avons oublié notre chargeur de pile avec nos piles au camping… la haine! On fait demi tour… On s’arrêtera finalement un peu avant la péninsule de Coromandel, vu que nous avons perdu beaucoup de temps aujourd’hui. Tout le monde nous avait dit qu’il faisait toujours beau à Coromandel, pas de chance aujourd’hui il y a beaucoup d’averses. Nous allons voir Cathedral Arche, un rocher qui s’est effondré en bord de mer et ressemble à une arche, puis nous voulions voir la plage qui à marée basse a une source d’eau chaude, mais il y avait beaucoup trop de monde, nous faisons demi tour. C’est la fin, nous nous rapprochons de Auckland pour prendre notre avion demain pour Santiago du Chili. Nous allons remonter le temps en arrivant au Chili, nous partons lundi après midi de Auckland, et arrivons lundi midi au Chili, après 12 heures d’avion! Sacré décalage horaire! Enfin on arrive épuisés, n’ayant quasiment pas dormi pendant le vol. Ah qu’est-ce que ça fait plaisir d’entendre et de parler l’espagnol! Mais ça ne durera pas, nous prenons l’avion un peu plus tôt que prévu pour rentrer en France demain midi.
Ca y est l’aventure est finie, finalement c’est passé super vite, on a du mal à croire que nous rentrons déjà! En tout cas un gros merci à tous ceux qui nous ont suivi dans nos péripéties, qui ont eu la patience de lire tout ce que nous avons écrit et de regarder nos nombreuses photos! Merci à tous ceux que nous avons rencontré pendant notre voyage et qui l’ont aidé à le rendre encore plus passionnant!