12 novembre 2008
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17:32
DEUXIEME PARTIE : de Zacatecas à Mexico
6/11/2008
Nos 2 premiers jours passés à Zacatecas (qui est au passage patrimoine de l’humanité) sont sans doute les meilleurs passés au Mexique (pour le moment). Centre ville magnifique, rues pavées, maisons colorées; traditions mexicaines vécues…
6/11/2008
Une nuit passée dans le car, et nous voilà à Zacatecas. Enfin, une nuit, façon de parler…En effet, nous avons pris le car à Chihuahua à 16h00, avec 12 heures de route annoncées. D’après nos expériences antérieures, nous avons prévu une arrivée à Zacatecas vers 6h00, avec 2 heures de retard environ, ce qui nous paraissait bien. Le car était vraiment très confortable, et après 4 films, nous avions commencé une nuit plutôt pas mal. Soudain, un appel au micro « hemos llegado à Zacatecas » (= nous sommes arrivés à Zacatecas). Un réveil en fracas, il fait nuit, quelle heure peut-il bien être? Un rapide coup d’œil à la montre et: « quoi! Il est 3h45! ». Le car avait à notre grande surprise, 15 minutes d’avances, et non 2 heures de retard! Nous avons donc fini la nuit à la gare routière avec quelques confrères…Le temps de prendre un café et un thé vers 6h00, et nous voilà lancés pour une longue journée de découverte: mine, temples, cathédrale, téléphérique…Nous verrons bien dans quel état nous serons ce soir!
A noter pour la suite du voyage au Mexique: les routes sont meilleures dans le Sud, et les temps annoncés par les compagnies de car sont exacts!
N.b: premier vrai Sombrero aperçu à la gare routière. Sur les photos que vous pouvez voir, nous les portions à l’envers! Nous sommes vraiment des touristes!
N.b n°2: au bout d’une heure environ passée en ville, nous nous sommes posé des questions en voyant l’horloge de la cathédrale avec une heure d’avance…Après vérification auprès d’un local, nous avons eu la confirmation que nous étions passé sur un autre fuseau horaire, soit une heure de plus.Donc le car avait finalement ¾ d’heure de retard…
Grâce au propriétaire de l’hôtel, nous avons fini la journée « légèrement » ivres. Il nous a invité à une fête traditionnelle appelée « Callejoneada » qui consiste à une marche à travers la ville, derrière un groupe de musicien traditionnels, avec tous autour du cou un petit verre en porcelaine qui ne doit jamais être vide! Nous étions obligés de suivre la coutume bien sûr…ce fut l’occasion de découvrir le Mezcal, alcool fort à base d’agave (ressemblant à la Tequila). Coutume mémorable, qui nous a permis d’apprécier les danses traditionnelles, un repas convivial typique, et de faire la rencontre de gens tous aussi gentils les uns que les autres, notamment un colombien prénommé Augusto qui nous a invité chez lui, et un couple d’américains avec qui nous prendront une bière sur la terrasse de notre hôtel le lendemain soir.
A noter pour la suite du voyage au Mexique: les routes sont meilleures dans le Sud, et les temps annoncés par les compagnies de car sont exacts!
N.b: premier vrai Sombrero aperçu à la gare routière. Sur les photos que vous pouvez voir, nous les portions à l’envers! Nous sommes vraiment des touristes!
N.b n°2: au bout d’une heure environ passée en ville, nous nous sommes posé des questions en voyant l’horloge de la cathédrale avec une heure d’avance…Après vérification auprès d’un local, nous avons eu la confirmation que nous étions passé sur un autre fuseau horaire, soit une heure de plus.Donc le car avait finalement ¾ d’heure de retard…
Grâce au propriétaire de l’hôtel, nous avons fini la journée « légèrement » ivres. Il nous a invité à une fête traditionnelle appelée « Callejoneada » qui consiste à une marche à travers la ville, derrière un groupe de musicien traditionnels, avec tous autour du cou un petit verre en porcelaine qui ne doit jamais être vide! Nous étions obligés de suivre la coutume bien sûr…ce fut l’occasion de découvrir le Mezcal, alcool fort à base d’agave (ressemblant à la Tequila). Coutume mémorable, qui nous a permis d’apprécier les danses traditionnelles, un repas convivial typique, et de faire la rencontre de gens tous aussi gentils les uns que les autres, notamment un colombien prénommé Augusto qui nous a invité chez lui, et un couple d’américains avec qui nous prendront une bière sur la terrasse de notre hôtel le lendemain soir.
07/11/08
Nous devions nous réveiller tôt afin d’aller visiter les ruines de La Quemada… 6h30... dring! dring!… « ah non, je peux pas, je suis toute faible…ah tu as raison, on n’est pas à une journée près, bonne nuit… ».
Nous devions nous réveiller tôt afin d’aller visiter les ruines de La Quemada… 6h30... dring! dring!… « ah non, je peux pas, je suis toute faible…ah tu as raison, on n’est pas à une journée près, bonne nuit… ».
10h00: un réveil en douceur, les têtes ne tournent plus, changement de programme obligatoire, nous pouvons nous préparer pour aller voir les quart de finales du Nacional Charro, qui est une compétition nationale de rodéo, de concours de lasso, le tout dans des tenues typiques: Santiags, jeans, gros ceinturons, chemise et sombrero. On en a vraiment pris pleins les yeux pendant 3 heures! Nous avons encore eu de la chance de tomber au bon moment au bon endroit.
Nos 2 premiers jours passés à Zacatecas (qui est au passage patrimoine de l’humanité) sont sans doute les meilleurs passés au Mexique (pour le moment). Centre ville magnifique, rues pavées, maisons colorées; traditions mexicaines vécues…
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Pour la suite de notre périple, nous restons sans commentaires. Un jour ½ à Aguascalientes, c’est déjà trop… Notre silence vaut tous les mots… Disons seulement que le Musée de la Muerte (de la Mort) nous permettra de nous évader une heure, et de mieux comprendre le culte de la mort voué par les mexicains. Pour eux, mort = vie, cette notion vient de leurs ancêtres. La mort est représentée par beaucoup de couleurs et d’humour. Sinon c’est une ville sans charme particulier, pas typique.
10/11/08
L’étape suivante va nous revigorer: Guanajuato, ville classée patrimoine de l’humanité par l’ UNESCO, conseillée par beaucoup de mexicains que nous avons croisés, elle sera à la hauteur de nos espérances. Bon, notre arrivée est à mettre de coté. Un mexicain nous a sauté dessus à peine descendus du car, prétendant être un office de tourisme. En effet, rien de plus qu’un rabatteur pour nous vendre des visites guidées et des hôtels hors de prix, prétendant qu’une convention dans la ville a rempli tous les hôtels, et que grâce à lui nous obtiendrons une remise intéressante chez un de ses amis. Nous réussissons tant bien que mal à nous en débarrasser, lui étant bien décidé à nous accompagner jusqu’à la prote de l’hôtel. Finalement nous loupons notre arrêt de bus et atterrissons (par chance) devant un hôtel pour voyageur. Nous découvrirons que la ville en est remplie, et pas de convention en vue… Nous sommes des touristes, mais pas que!
Nous nous installons et partons à la recherche d’une banque, car nous n’avons plus que de quoi payer une nuit d’hôtel et un repas. On a essayé de retirer pendant 3 jours et sans succès : « vous avez 0 € sur votre compte ». Ce n’est pas faux, mais nous avons fait un virement lundi, qui ne sera effectif que jeudi! Heureusement que nous avions gardé quelques dollars de réserve. Du coup, tous les jours nous sommes allés échangés quelques dollars, le caissier a bien du se marrer. Mais bon, on a eu un bon coup de flip quand même « où est passé notre virement?! ». Comme quoi, ça sert toujours de prévoir au cas où.
Nous avons passé 3 jours ½ superbes. C’est une ville magnifique, très piétonne. La moitié de la ville est faite de petites ruelles piétonnes appelées « callejon », il y a un réseau souterrain de tunnels voutés et pavés accessibles à pied et en voiture, qui sillonnent tout le centre-ville et lui donne une architecture atypique aux allures parfois médiévales, et permet ainsi une circulation dans le centre moins dense.
Les maisons, aux multiples couleurs, arpentent toutes les collines environnantes et de nombreuses petites places fleuries permettent quelques instants de repos autour d’un café, ou simplement assis sur un banc pour admirer de nombreux monuments.
Seul point noir de ces 3 jours: depuis environ un mois, Vincent rêve de manger des fruits pelés dans les boui-bouis…
J’ai tenté et réussi à le raisonner jusqu’à maintenant (tous les médecins le disent « ne jamais manger de fruits déjà pelés et surtout dans la rue, toujours prendre soin de peler ses fruits »). Mais là, je n’ai pas pou l’arrêter, il a craqué devant un grand verre de fruits coupés. J’avoue que je me suis laissée tentée devant son engouement, mais en restant presque persuadée que j’avais tort… J’aurais du m’écouter! Deux jours pendant lesquels je serais bien restée couchée.
Mais pour information, moi, Vincent, je reprendrai bien des fruits car je les ai vraiment trouvés très bons, et il faut croire que mon organisme supporte tout, enfin pour le moment.
Le dernier jour, gros plaisir en perspective: nous trouvons avec le guide un petit restaurant français, tenu par une Montpelliéraine. Quiche, pain (du vrai comme chez nous!), cake salé, mousse au chocolat, clafoutis, un vrai délice. Ca fait vraiment du bien de manger un peu comme chez nous! On y retournera même le soir pour le dessert avant de rejoindre le dépôt de bus pour Mexico, où une dure nuit (5h30) de transport nous attend.
Départ 00h30 et rendez-vous à 7h30 à l’arrivée avec notre hôte de quelques jours, Gabriela de Couchsurfing.
10/11/08
L’étape suivante va nous revigorer: Guanajuato, ville classée patrimoine de l’humanité par l’ UNESCO, conseillée par beaucoup de mexicains que nous avons croisés, elle sera à la hauteur de nos espérances. Bon, notre arrivée est à mettre de coté. Un mexicain nous a sauté dessus à peine descendus du car, prétendant être un office de tourisme. En effet, rien de plus qu’un rabatteur pour nous vendre des visites guidées et des hôtels hors de prix, prétendant qu’une convention dans la ville a rempli tous les hôtels, et que grâce à lui nous obtiendrons une remise intéressante chez un de ses amis. Nous réussissons tant bien que mal à nous en débarrasser, lui étant bien décidé à nous accompagner jusqu’à la prote de l’hôtel. Finalement nous loupons notre arrêt de bus et atterrissons (par chance) devant un hôtel pour voyageur. Nous découvrirons que la ville en est remplie, et pas de convention en vue… Nous sommes des touristes, mais pas que!
Nous nous installons et partons à la recherche d’une banque, car nous n’avons plus que de quoi payer une nuit d’hôtel et un repas. On a essayé de retirer pendant 3 jours et sans succès : « vous avez 0 € sur votre compte ». Ce n’est pas faux, mais nous avons fait un virement lundi, qui ne sera effectif que jeudi! Heureusement que nous avions gardé quelques dollars de réserve. Du coup, tous les jours nous sommes allés échangés quelques dollars, le caissier a bien du se marrer. Mais bon, on a eu un bon coup de flip quand même « où est passé notre virement?! ». Comme quoi, ça sert toujours de prévoir au cas où.
Nous avons passé 3 jours ½ superbes. C’est une ville magnifique, très piétonne. La moitié de la ville est faite de petites ruelles piétonnes appelées « callejon », il y a un réseau souterrain de tunnels voutés et pavés accessibles à pied et en voiture, qui sillonnent tout le centre-ville et lui donne une architecture atypique aux allures parfois médiévales, et permet ainsi une circulation dans le centre moins dense.
Les maisons, aux multiples couleurs, arpentent toutes les collines environnantes et de nombreuses petites places fleuries permettent quelques instants de repos autour d’un café, ou simplement assis sur un banc pour admirer de nombreux monuments.
Seul point noir de ces 3 jours: depuis environ un mois, Vincent rêve de manger des fruits pelés dans les boui-bouis…
J’ai tenté et réussi à le raisonner jusqu’à maintenant (tous les médecins le disent « ne jamais manger de fruits déjà pelés et surtout dans la rue, toujours prendre soin de peler ses fruits »). Mais là, je n’ai pas pou l’arrêter, il a craqué devant un grand verre de fruits coupés. J’avoue que je me suis laissée tentée devant son engouement, mais en restant presque persuadée que j’avais tort… J’aurais du m’écouter! Deux jours pendant lesquels je serais bien restée couchée.
Mais pour information, moi, Vincent, je reprendrai bien des fruits car je les ai vraiment trouvés très bons, et il faut croire que mon organisme supporte tout, enfin pour le moment.
Le dernier jour, gros plaisir en perspective: nous trouvons avec le guide un petit restaurant français, tenu par une Montpelliéraine. Quiche, pain (du vrai comme chez nous!), cake salé, mousse au chocolat, clafoutis, un vrai délice. Ca fait vraiment du bien de manger un peu comme chez nous! On y retournera même le soir pour le dessert avant de rejoindre le dépôt de bus pour Mexico, où une dure nuit (5h30) de transport nous attend.
Départ 00h30 et rendez-vous à 7h30 à l’arrivée avec notre hôte de quelques jours, Gabriela de Couchsurfing.
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Mexico du 14 au 23 novembre
Après deux heures d’attente à la centrale d’autobus dans la fatigue et dans le froid (il est 5h30!), nous rencontrons enfin Gabriella et son petit frère Luis. Le temps de faire les présentations et nous voilà en direction de la place « tres culturas » (trois cultures), un site rassemblant des ruines Aztèques, une église coloniale, et un bâtiment contemporain. Petite leçon d’histoire sur les Aztèques, ainsi que sur le massacre d’étudiants en décembre 1968 sur la place adjacente, évènement dont nous n‘avions jamais entendu parlé. Puis nous prenons un petit-déjeuner salé mexicain en compagnie de leur maman Silvia et dans leur grand-père surnommé « Highlander » par leur oncle. Nous allons rapidement faire connaissance avec toute la famille habitant dans la même résidence. En effet, à Mexico, il est commun que les familles habitent ensemble. Voilà ce qui fut le début d’une merveilleuse aventure. Nous avons finalement passé 10 jours dans une famille formidable :
- Un grand-père plein de savoir et de gentillesse à notre égard. On ne pouvait pas rêver mieux pour nous guider dans le centre historique de Mexico et nous narrer pleins d’histoires sur cette ville. Il nous a préparé également de supers petit-déj.
- Un oncle Alberto, une tante Maru et leurs enfants exceptionnels, avec lesquels nous avons passé des repas inoubliables. Ils nous ont fait découvrir toutes les spécialités de Mexico comme le Nopal (cactus) ou encore le Pulque (alcool de Maguey). Au passage, le nopal est délicieux, et j’ai beaucoup apprécié la Tequila aussi… Nous avons également bien ri, dansé, appris pleins d’expressions très familières…
- La maman de Gabriella, Silva, très gentille, aimable, qui nous a accueilli comme si nous étions ses enfants.
- Luis, petit-frère de Gabriella, 25 ans, qui nous a prêté sa chambre tout au long de notre séjour, adorable, psychologue de profession il m’a analysé pour savoir d’où venait mon tic de « j’bouge toujours ma jambe ou autre ». Il a déterminé que mon problème ne venait pas de mon enfance, mais d’un trop plein d’énergie que je dois apprendre à canaliser! Après une séance de relaxation, il a missionné Delphine de m’enlever ce tic. Lui et ses amis nous ont aussi appris pas mal de mots très familiers lors d’une soirée bière fort sympathique… Il a lui aussi été notre guide pendant plusieurs jours et nous a appris pas mal de choses.
- Gabriella, qui a fêté ses 29 ans pendant notre séjour, très gentille, toujours aux petits soins avec nous, pleine de vie, a de supers amis, nous aurons passé de supers moments avec elle également.
Ce fut une semaine très riche en émotions et en culture, nous avons beaucoup appris sur les cultures pré-hispaniques telles que les Aztèques, Toltèques, Mayas, Olmèques, Zapotecos, …à travers le Musée d’Anthropologie (nous avons du y aller deux fois, et nous n’avons fait que la moitié du musée, il est immense!) et avec l’aide de nos amis.
Teotihuacan, Xochimilco (photo ci-dessus), Templo Mayor, centre historique, Voladores de Papantla, musée Anthropologique, la semaine a été vraiment géniale, nous avons vu et fait pleins de choses superbes.
Toute bonne chose a une fin, nous devons quitter notre famille d’accueil avec beaucoup de peine et de regret, mais avec de nouvelles amitiés naissantes. Après avoir repoussé notre départ de 2 jours suite à la demande insistante de toute la famille, nous devons partir pour Oaxaca ce dimanche 23 novembre.
Toute bonne chose a une fin, nous devons quitter notre famille d’accueil avec beaucoup de peine et de regret, mais avec de nouvelles amitiés naissantes. Après avoir repoussé notre départ de 2 jours suite à la demande insistante de toute la famille, nous devons partir pour Oaxaca ce dimanche 23 novembre.
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