Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 décembre 2008 3 24 /12 /décembre /2008 21:43
CHAPITRE 4 - Le Guatemala

« Avoir du caractère ne signifie pas "trop de caractère". » Proverbe guatemaltèque.

  Arrivés à la frontière entre le Belize et le Guatemala, nous voilà pris d’assaut entre les échangeurs de devises et les chauffeurs de taxi. L’un nous incite à échanger énormément d’argent sous prétexte qu’il n’y aura pas de banque avant un bon moment et que les cars coutent très cher (environ 80 dollars) pour aller à notre destination suivante, les autres nous veulent tous dans leur taxi ou bus en nous disant que c’est le meilleur moyen et le moins cher pour aller à Flores, notre prochaine destination.
   Finalement, nous ne nous laissons pas faire et achetons l’argent que nous estimons nécessaire pour notre entrée dans le pays, et trouvons un « colectivo », le moyen le moins cher pour aller à Flores, 200 mètres plus bas que la frontière, et non 2 km plus loin comme certains le prétendaient. Après avoir passé les formalités à la douane (passeport et droit d’entrée de 3 dollars chacun), nous allons prendre le « colectivo ». Nous changeons de pays, les routes ressemblent plus à des pistes, les bus ne sont jamais pleins, il y a toujours de la place, même quand il n’y en a plus, nous sommes rentrés à 18 personnes + 4 enfants dans un mini bus de 12 personnes! Il va falloir s’y faire… Et nos bagages seront désormais sur le toit, et traités dans des conditions qui ne sont pas toujours des plus délicates. Nous avons quelques souvenirs fragiles, nous ferons les comptes plus tard… Les routes ne sont pas encore toutes goudronnées, et le sens de circulation est au bon vouloir du chauffeur, tout dépend du chauffeur et de l’état de la route: à gauche, à droite, au milieu, sur les bas cotés, il n’y a pas de règle!


Flores, du 14 au 16 décembre


   Quelques heures plus tard, et après des paysages magnifiques, nous arrivons à Flores, petite ville sur un ilot, près de Santa Elena, sur le lac Petén. Nous sommes enchantés du paysage et de cette petite ville, toute pavée et typique.
   Nous partons à la recherche d’un guichet pour retirer de l’argent (ici la monnaie s’appelle « Quetzal », 10 Quetzals équivaut à environ 1 €), et arrivons enfin à notre but après 6 banques, parce que nous étions dimanche, les distributeurs automatiques étaient vides. Nous avons appris quelques temps plus tard que plusieurs touristes avaient eu des soucis, leur carte bancaire avalée par le distributeur, des arnaqueurs à coté pour prêter gentiment leur portable afin d’appeler la banque et de donner le numéro de carte et le code, les personnes s’en vont car pensent leur carte définitivement perdue, puis quelques minutes plus tard elle ressort de la machine, et c’est l’arnaqueur qui en profitera…
   Réveil à 3h45 pour aller à Tikal, un site archéologique Maya très réputé, qui se trouve au milieu de la jungle, à environ 1 heure 45 min de route. Nous ne serons pas déçus, ce site est à la hauteur de sa réputation. Situé dans une zone de 550 km² avec 13 000 structures révélées par rayons infrarouges, et seulement 16 km² et environ 3 000 structures découvertes en cours de restauration, ce site est notre endroit préféré parmi tous les sites archéologiques que nous avons pu voir jusqu’à maintenant. Au milieu de la jungle, parmi les animaux sauvages, singes, tapirs, oiseaux,…que nous avons pu observer, ce site est un lieu privilégié.

   Le lever
de brume sur la plus haute pyramide avec tous les bruits de la jungle, pour pouvoir observer les pyramides au loin se révéler petit à petit, expérience unique!
   Nous avons eu
la chance de faire le parcours avec un super guide, nous nous étions promis de le faire au Guatemala, et nous avons certainement choisi le meilleur site! Beaucoup de nouvelles choses apprises et vues.
   Nous rentrons épuisés à 16h00, petite pause, puis petite balade en ville. Nous rencontrons des costaricains très sympathiques, Vincent en profitera pour jongler un peu avec eux. Echange d’adresses, nous les retrouverons peut-être un peu plus bas, car ce sont des vendeurs d’
artisanat itinérants.

   Le lendemain matin, petit tour de bateau sur le lac Petén, balade de 2 heures environ, incluant une visite au zoo qui se trouve sur une petite île accessible en bateau. Nous avons pu y voir des toucans, des singes (Vincent a failli se faire voler ses lunettes de soleil par un singe), et pleins d’autres animaux…

   Nous prenons le bus en début d’après midi pour aller à Coban, 5 heures de route, dont 3 heures sous la pluie avec les sacs sur le toit, sans protection, enfin moitié sous la pluie, moitié sous une bâche, nous avons eu la chance qu’ils n’aient pas trop pris l’eau!
   Voir des vaches brouter sous les cocotiers, les palmiers et les bananiers, c’est assez drôle!
Nous avons traversé plusieurs villages de descendants mayas, la population est très rurale ici, et également très pauvre.
   Tenues traditionnelles, les femmes et enfants portent leurs affaires sur la tête, les hommes ont des machettes pour aller dans les champs et pour se frayer un chemin dans la jungle, les femmes font leur lessive à la main, les maisons sont souvent faites de tôles et de bois. La population vivant principalement de la culture ou de la forêt, il y a une déforestation massive.

Coban, du 16 au 19 décembre

   Nous voilà arrivés à Coban, il est 18h, sous la pluie et dans la nuit. Pris d’assaut comme d’habitude entre les taxis et les rabatteurs d’hôtel, nous arrivons quand même à nous mettre à l’abri pour réfléchir où nous allons aller. Nous choisissons un hostal avec dortoir qui a un prix correct et surtout internet. Nous arriverons à négocier le prix d’une seule personne car nous occuperons qu’un seul lit. Ce sera la première fois que nous allons dormir avec 4 autres personnes dans la chambre. Chose importante: il y a de l’eau chaude avec un chauffe-eau, ce qui n’est pas à négliger, l’eau chaude étant devenue du luxe, certains hôtels ne l’ont pas. Nous nous ferons quand même avoir la première nuit,  l’eau chaude étant coupée dès 22h00. Nous ne nous sommes pas trop attardés dans les rues le soir, la ville n’étant pas très sûre de nuit, avec beaucoup de menace des narcotrafiquants.
  

  Le lendemain, nous sommes allés visiter un passionné d’orchidées qui a une magnifique plantation, avec des milliers de fleurs, même sa propre famille dit qu’il préfère ses fleurs. Il porte d’ailleurs bien son nom: Juan Flores (en espagnol « flores » signifie « fleurs »).

   Nous avons vu des orchidées de la taille d’un millimètre âgées de 15 ans, jusqu’à des orchidées sauvages poussant sur des antennes de télévision: le paradis pour nos mamans!

   Puis nous avons continué notre journée sur une visite d’une plantation de café. Le Guatemala est le 5ème pays producteur de café au monde, ça serait dommage de ne pas connaitre les processus de fabrication de café. Résumé du processus:
  • Plantation: les graines sont jetées à terre et recouvertes de feuilles de bananiers pour les protéger des maladies et des intempéries.
  • Récolte manuelle: lorsque les fruits sont mûrs, rouges ou jaunes selon les variétés.
  • Passage des fruits dans une machines pour séparer l’enveloppe de la graine, puis premier lavage.


















  • Fermentation dans l’eau pendant 24 heures.
  • Deuxième lavage: passage dans un bac où les bons grains restent au fond de l’eau et les mauvais flottent.
  • Séchage pendant 72 heures.
  • Nouveau tri des grains pour sélectionner les meilleurs, en fonction de la forme et de la couleur, et enlever la coque de la graine de café.
  • Cuisson des grains: ils sont grillés pendant 25 minutes pour le café standard, et 27 pour l’expresso (c‘est pour cela qu‘il est plus fort).
  • Refroidissement: pendant ¼ d’heure.
  • Moulinage: les grains sont moulus pendant 15 min. Sauf pour le café qui sera emballé en grains.
  • Conditionnement à la main et expédition.
   A la suite de notre visite, nous comprenons mieux pourquoi le bon café est aussi cher, sachant qu’il faut environ une semaine pour tout le processus.
   Delphine qui n’aime pas le café a réussi à en boire un peu, preuve que ça n’a rien à voir avec le café que nous achetons en grande surface. Mais ça tous les amateurs de café le savent!

   Le 18 décembre, nous décidons d’aller à Semuc Champey, pour visiter les fameuses grottes, mi-sèches et mi-aquatiques. Nous avons eu une mauvaise surprise dans le bus: notre chauffeur nous arrêtera à Lanquin, qui est un village à environ 10 km de notre destination, pour nous changer de bus. Ce dernier a voulu nous faire payer le transport, alors que nous avions déjà payer le trajet jusqu’au bout. Petit énervement avec le chauffeur qui menace de nous laisser sur la route si nous ne payons pas, mais nous refusons de payer deux fois le même trajet. Nous n’aurons quand même pas le choix et demandons une facture pour pouvoir nous retourner contre la première compagnie de bus. Finalement, il ne nous réclamera pas le montant, tant mieux pour nous, il nous a oublié! Nous rencontrons à la descente de bus un couple de jeunes suisses, Jérémie et Véronique, et décidons de visiter ensemble les grottes. Au bout de 20 bonnes minutes, nous faisons demi-tour car nous sommes arrivés à la sortie, sans même avoir vu une quelconque grotte. Nous demandons notre chemin, et nous nous rendons compte que nous ne sommes pas du tout au bon endroit. Nous sommes dans une réserve naturelle avec des piscines naturelles, les grottes étaient bien plus bas, nous avions pourtant demandé au chauffeur, décidément, on ne peut faire confiance à personnes! Nous en profiterons quand même pour nous baigner et pour admirer la vue depuis le mirador .


   A défaut de voir des grottes, nous avons vu un lieu tout aussi magnifique. Nous nous tâtons pour aller à la grotte, mais notre estomac crie famine. Nous prenons le temps de manger et de discuter, le dernier bus pour rentrer à Coban (à 2 heures 30 min d‘ici) étant à 17h30, selon la compagnie de bus et les gens du restaurant. Bonne surprise à 17h00, on vient nous prévenir qu’il n’y a plus de bus, le dernier étant à 16h30… Nous ne pouvons plus rentrer à Coban, mais seulement à Lanquin. Nous maudissons tous ceux qui nous avaient confirmé ce bus de 17h30 qui n’existe pas, et sommes obligés de prendre une camionnette pour aller à Lanquin, avec nos deux nouveaux amis suisses qui logent là bas. Nous irons dans le même hôtel qu’eux, juste le temps d’appeler notre hôtel à Coban pour leur expliquer notre mésaventure, et pour qu’ils mettent nos sacs à l’abri. Heureusement pour nous qu’ils ont accepté de décaler la nuit que nous avions payée au lendemain soir. Il nous reste tout juste de quoi payer l’hôtel et le bus du lendemain, heureusement pour nous, les gens locaux n’étant pas du tout compréhensifs et accueillants.
   Nous empruntons de quoi se laver à nos amis, et passons une agréable soirée en leur compagnie: quelques bières et parties de carte.
   Le lendemain matin, nouvelle surprise, le bus que nous voulions prendre, nous crie au passage qu’il est complet, alors que ce n’est pas du tout le cas. De toute façon, ici les bus ne sont jamais pleins!
   On se débrouille alors et trouvons un gars qui part à Coban, et montons dans la benne de son pick-up. 2h30 de voyage, dont la moitié sur des pistes, c’était assez folklo! Mais ça restera un souvenir sympa.
   Une nuit de plus à Coban, pour partir le lendemain matin en direction de Panajachel, au bord du lac Atitlan avec Véronique et Jérémie.
   Ce fut l’occasion pour nous de tester les « Chicken bus », ou « les fous du volant ». Franchement, on ne pensait pas qu’on puisse rouler comme ça avec un bus, et apparemment on n’a pas pris les pires. Pas le temps de descendre du bus que nos bagages sont déjà par terre ou dans le bus suivant, grâce à des hommes « araignées » qui crapahutent sur le bus en marche pour monter sur le toit et descendre les bagages, ou enfin jeter
les bagages!
   D
’où vient le nom « Chicken bus »: tout simplement parce qu’il y a tout et n’import quoi sur le toit du bus, notamment des cages de poules qu’ils jettent sur le toit comme de rien.

   Une partie de ces bus est privée, une autre partie appartient à des compagnies. Les chauffeurs roulent très vite afin de prendre le maximum de passager avant les autres bus, et de faire le maximum de voyage pour gagner le plus possible. C’est la première fois que l’on voit des bus klaxonner les voitures pour qu’elles se poussent, et faire les descentes en roue libre, virage ou non, pour aller plus vite. Sur la route, c’est sans foi ni loi: rouler à contre-sens, doublage dans les virages, passage au milieu des travaux, cœurs et bagages sensibles s’abstenir! C’est quelque chose à voir… ou non!

Panajachel du 20 au 25 décembre

   Après 3 changements de bus, et plusieurs frayeurs pour nous et pour nos sacs à dos, une petite pause café s’impose. Puis nous nous autorisons un extra en suivant nos amis dans un hôtel avec vue sur le lac Atitlan, un des plus beaux lac du monde, entouré de volcans. Mais finalement, payer plus cher ne veut pas dire meilleure qualité: après une nuit médiocre, Vincent est allergique aux acariens et apparemment il y en avait dans notre chambre, draps qui ne tiennent pas sur le lit (on a du dormir avec nos draps), moi qui me casse la figure le matin en sortant de la salle de bain,  eau plus ou moins froide alors qu’elle devait être chaude, nous décidons de changer d’hôtel, et ne le regretterons pas.

   Nous passerons ces quelques jours tranquillement, à faire un peu les boutiques, à mettre à jour notre blog, et à faire quelques apéritifs avec nos amis suisses avec lesquels nous passerons de très bons moments.
   Nous aurons entre autres partagé l’expérience d’un vol en parapente. Initialement nous étions juste venus accompagner Jérémie pour son vol, mais finalement, à la vue magnifique du lac Atitlan depuis la plateforme d’envol, nous avons tous sauté. Ce fut le premier baptême de l’air pour Delphine, ainsi que le premier vol en parapente pour moi. Delphine et Véronique n’étaient pas rassurées à l’idée de devoir s’élancer dans le vide, mais toutes deux ont été ravies du vol, tout comme moi. Que du bonheur! On se sera fait un joli cadeau de Noël, et ce n‘est que le début: nous avons décidé de diner dans un resto français dont nous avaient parlé Véronique et Jérémie, qui avaient vu sur le menu « fondue bourguignonne », ce qui nous a très vite décidés pour le repas de Noël, que nous passerons ensemble, histoire de marquer le coup et de ne pas être trop nostalgique des Noël en famille.

   Il est 23h55, le 24 décembre, nous venons de quitter depuis déjà plusieurs minutes le restaurant français où nous avions eu le plaisir et le privilège de manger le repas de noël, entre vins chiliens et fondues bourguignonnes, lorsque des bruits sourds retentissent tout autour de notre hôtel. Je prends une serviette pour m’envelopper rapidement et décide, dans la précipitation, de monter sur le toit de notre hôtel, tout en appelant Delphine, qui est restée à l‘étage du dessous. En effet, à Panajachel, et dans probablement beaucoup de villages et petites villes environnantes, les toits sont accessibles, en travaux où tout simplement en terrasse. Nous voilà sur ce toit, entre le linge qui sèche et les ferrailles qui sortent, et levons les yeux. C’est toute une ville qui s’illumine alors, de tout part, dans un brouhaha inénarrable, et des couleurs infinies. Des pétards « mitraillettes » de plusieurs dizaines de minutes qu’on ne peut imaginer, même pas gamins, et des fusées artisanales achetées sur les marchés quelques heures auparavant nous font soudain tourner la tête. Un engouement que l’on ne peut conter et un spectacle qui ne peut se décrire, alors que nos cœurs palpitent depuis déjà 20 minutes, et que nos yeux fixés au ciel, avec le regard d’enfants de 10 ans, scrutent la nuit, à la recherche de la moindre étincelle de lumière, dans l’espoir de ne pas perdre une goutte. Il faut être dans la ville pour comprendre et ressentir cette demie heure, maintenant déjà passée, qui restera dans notre mémoire, un souvenir, des lumières, des sons et des cris que je ne peux retranscrire sur le papier. 

   Nous passons une journée tranquille le lendemain, histoire de se remettre de notre repas de la veille, beaucoup plus lourd qu’à l’accoutumée. Mais qu’est-ce que ça fait du bien de pouvoir manger autre chose que du riz, des haricots rouges et du poulet, plat favori des guatémaltèques… mais déjà quelques maux de ventre se font ressentir, rajoutés à ceux de l’avant-veille après un autre restaurant français où nous avions mangé après le parapente, et où étrangement Jérémie, Véro et Delphine qui ont mangé la même chose, ont tous eu du mal à digérer. Cela se précise, Véro et Jérémie sont tous les deux malades, cela va durer plusieurs jours, et notre tour ne va pas tarder…

San Pedro, du 25 au 3 janvier 2009 !

   Nous partons pour San Pedro, une petite ville de l’autre coté du lac, dans l’objectif de prendre quelques cours d’espagnol dans une école, nous en profitons car ce n’est pas cher du tout.
   Dès le deuxième jour nous attaquons le volcan de San Pedro, qui culmine à 3020 mètres, la ville elle-même est à 1500 mètres. Nous partons avec un guide, tous déconseillent d’y aller seuls, nous disant qu’il y a un risque d’agression. Mais après vérification auprès des guides, il n’y a maintenant plus aucun soucis. Tant pis, on va dire que comme ça on ne se perdra pas. Nous partons avec 10 autres personnes, et dès le début, ça commence fort. Avec Véronique, on se pose des questions, allons-nous arriver jusqu’en haut à ce rythme, sûrement pas! Finalement, au bout d’un certain temps, certains mécontents de devoir attendre, demandent de faire 2 groupes. Ca m’arrange bien…On se retrouve avec le guide plus âgé (55 ans), et au départ on pensait qu’il était bien… Finalement, il s’est avéré être un très mauvais guide, il nous a fait croire tout le long que nous n’y arriverions pas, à cause de mon problème de genoux, parce que nous étions des filles, enfin apparemment il n’avait pas très envie de monter. Juste après la moitié de l’ascension nous croisons le couple qui voulait absolument faire 2 groupes, et là, ils déclarent forfait car trop fatigués! Voilà à quoi ça mène de vouloir aller trop vite! Nous continuons, bien qu’hésitantes tout le long, le guide nous affirmant que nous ne sommes pas encore à la moitié, et franchement, après avoir déjà grimpé tout ça, ça fout une claque! Surtout que ça ne fait que de grimper à pic, pas de répits. Je déclare forfait, le guide nous dit qu’il reste encore au moins 2 heures ½ de grimpette, et que si on croise l’autre groupe qui ne devrait soit disant pas tarder à descendre, il faudrait descendre avec eux, on ne pourrait pas continuer à monter, là je pense à mes genoux qui commencent à souffrir, et aussi que je n’ai pas envie de continuer et de devoir m’arrêter en chemin, et je me dis qu’il est temps d’arrêter. Véro et Vincent continuent… En réalité il ne restait que ¾ d’heure de marche… Là on comprend que le guide ne devait pas avoir envie de monter, c’est dingue, on ne peut même pas faire confiance aux guides non plus! Et nous ne sommes pas les seuls à s’être faits avoir, un couple de français rencontrés plus bas a eu la même expérience avec un autre guide. En plus, il pensait qu’on allait lui payer le tuc-tuc après, il pouvait toujours rêver, tiens bizarrement nous n’avions que 10 quetzals sur nous, juste de quoi payer nos places dans le tuc-tuc…
   Cependant, la vue en haut du lac Atitlan était magnifique, les nuages nous frôlaient et de temps en temps nous pouvions apercevoir le volcan « el Fuego » cracher sa fumée noire. Je suis juste un peu triste que Delphine n’ai pu avoir cette récompense après tant d’efforts, mais c’était mieux pour ses genoux qui étaient à la limite après tout de même 1300 mètres de dénivelé ! Chapeau à ma chérie, car c’est déjà énorme ! Je sais maintenant qu’elle est prête pour grimper voir le volcan Pacaya en activité, mon cœur palpite déjà à toute vitesse à l’idée de voir de la lave à quelques centimètres… Je termine juste l’ascension du volcan San Pedro en disant que le lac Atitlan, surtout vu depuis les hauteurs est vraiment beau, et mérite sa place parmi « un des plus beau lac du monde! ».


   Le samedi matin est consacré à la visite de l’école Mayab et des familles, car nous avons décidé de faire une semaine de cours d’espagnol, et d’être logés-nourris par une famille maya. Dès que tout est au point au niveau de l’inscription, du choix du nombre d’heures de cours (2 heures/jour pour Delphine et 4 heures pour moi, ce pendant 5 jours) et de la famille, nous nous rendons dans la ville de Chichicastenango afin de voir son fameux marché le lendemain.

Chichicastenango, week-end du 3 et 4 janvier

   Après pris la lancha (le bateau) et 3 « Chicken bus », nous voilà enfin arrivés à Chichi pour trouver notre hôtel.
   Nous nous sommes rendus à Chichi le samedi après midi afin de pouvoir profiter du marché de bonne heure, avant l’arrivée de beaucoup de touristes, ce qui nous permettra de voir un marché plus traditionnel avec les locaux. Nous nous attendions à un marché beaucoup plus gros, mais en réalité, il est plus réputé pour ses couleurs que pour sa grandeur. En effet, nous avons pris des couleurs plein la vue, et avons eu la chance d’assister à une procession qui sillonnait le marché, assez bizarrement tout en faisant exploser des feux d’artifice. Mais ce marché est vraiment un attrape touristes, ce n’est pas là bas que nous ferons des bonnes affaires, les prix sont parfois 3 fois plus élevés que d’habitude.
    Nous décidons de rentrer au bout de 2h30, las de la foule, mais ravis d’avoir pu prendre d’aussi belles photos et vidéos. Nous étions avant tout venus pour voir le marché, et non pour acheter, nous avons déjà tellement de babioles!

   En arrivant à San Pedro, nous allons rejoindre nos amis qui nous ont gentiment gardé nos sacs pendant la nuit, et nous dinerons avec eux.
   Le lendemain matin, réveil 7h00 pour l’école, qu’est-ce que c’est dur! Surtout pour retourner à l’école! A notre arrivée, nous récupérons notre cahier et notre stylo offert par l’école, et nous voilà enfin prêts. Présentations avec nos profs respectifs, et début des cours. Après verdict, pour Delphine, ce sera une semaine de discussion, juste histoire d’apprendre quelques mots de vocabulaire. Pour moi, ce sera mise au point sur la grammaire et conjugaison, et discussions.
   Cette semaine nous aura été bénéfique au niveau des cours, avec un cadre d’apprentissage et des professeurs bien sympathiques. Côté famille, la première journée fut agréable avec l’accueil des deux adolescents de la famille et un repas du soir avec tout le monde: enfants, parents, grand-père. Mais la suite de la semaine ne fut pas aussi chaleureuse. Les repas furent de plus en plus légers, nous obligeant à acheter tout au long des jours des casse-croutes pour nous caler le ventre, et les échanges en espagnols avec la famille quasi inexistants. En effet, nous avions choisi la famille et non l’hôtel afin de pratiquer l’espagnol et de partager un bout de vie avec eux, mais il n’en fut pas ainsi. Nous avons eu l’impression d’être plus un poids, ou une corvée pour eux qu’autre chose, en alternant les repas avec un seul membre de la famille à tour de rôle et un « je m’en foutisme » de tout les sujets de discussion que nous essayions d’entamer. Après deux jours, les repas se limitaient à des « tortillas » avec quelques bricoles comme un bout de poulet ou un demi avocat et les discussions à quelques formules de politesse. De plus, ils parlaient entre eux en « tsutsujil », un des 22 dialectes que compte le Guatemala, langue parlée dans le village de San Pedro. Bref, l’expérience en famille ne fut pas concluante, et passions le maximum de temps entre nos amis et les activités que proposait l’école comme le canoë, sortie à cheval ou cours de tissage…  Mais ne soyons pas que négatifs, il y a certainement des familles fort accueillantes avec lesquelles des étudiants ont du passer de très bons moments. Le principe d’être accueilli par une famille locale est très enrichissant, permettant de mieux apprécier la nourriture locale, et la vie réelle des guatémaltèques. En effet, l’hôtel et les restaurants ne reflètent pas la réalité des choses.
   Malgré tout il y a eu deux points forts cette semaine:
  • le 31, que nous devions passer à la base avec notre famille d‘accueil, mais finalement lorsqu’ils nous ont fait diner tout seuls à 18h30, nous avons compris que nous n’étions pas les bienvenus, nous sommes donc partis à la recherche de Jérémie et Véro qui dinaient tranquillement dans un resto français, et vu le peu que nous avions diné, nous nous sommes laissés tentés par un bœuf bourguignon accompagné d’un gratin dauphinois, un vrai régal! Puis nous avons continué cette soirée ensemble, soirée un peu arrosée, mais il fallait bien fêter ce passage à 2009 à l’autre bout du monde! Il fallait se frayer un chemin entre les pétards et les feux d’artifice qui éclataient comme à Noël de toutes parts. Un peu étonnant quand même de voir des gosses d’à peine 3 ans jouer avec des pétards parfois plus gros que leurs mains, ou encore les voir ramasser des pétards qui n’avaient pas éclaté pour les rallumer, avec le risque qu’ils éclatent dans leurs mains, inimaginable chez nous et on comprend pourquoi! Salsa, techno electro, on aura tout eu pour s’éclater.
  • Le lendemain matin, rendez-vous à 10h30 pour la sortie kayak et barbecue, toujours avec nos fidèles amis. Sauf que, finalement, je serais la seule à aller au rendez-vous pour les rejoindre. L’état de Vincent ne permet pas un levage si tôt… Menfin, on est à peu près tous dans le même état, le temps de faire les courses pour le barbecue, et nous récupérons Vincent qui aura beaucoup de peine à commencer cette journée.
    Mais on lui enlèvera un léger sourire lorsqu’on lui montre nos trouvailles: un camembert, du gruyère à la manière suisse et une bouteille de rouge. Vivement qu’on ouvre le fromage!  C’est bien le truc qui nous manque le plus!

   Une journée mémorable, entre le Kayak, la détente, nous avons trouvé un super coin tranquille à l’autre bout du lac pour faire notre barbecue au feu de bois.
   Au retour, Vincent et Jérémie en profitent pour se laver dans le lac, comme des vrais locaux.


Antigua, du 4 au 8 janvier
 
   Nous partons le cœur à la fois léger d’être à nouveau indépendants, et un peu triste de quitter nos amis. Mais nous savons que nous nous reverrons plus tard au cours de notre voyage. De toute façon, nous avons une mission à accomplir: acheter une paire de chaussure taille 43 à Jérémie, car ici c’est mission impossible, toutes les pointures s’arrêtent au 41, ils sont plus petits que les européens, donc leurs pieds aussi.
  
   Nous prenons un minibus pour aller à Antigua, notre dernière arrêt avant notre retour en France pour 1 mois.
   Quelques jours de répit avant de devoir faire nos sacs, on ne sait pas encore comment on va faire pour rentrer dans les sacs tout ce qui se trouve dans les poches!
   Visite de la ville et du marché le lundi, histoire de prendre nos repères. Matinée consacrée à l’achat de nos billets d’avion pour le retour en France de quelques semaines. Le site internet où nous avions acheté nos billets d’avion nous ayant lâché, affilié à un site d’assurance, ils soupçonnent que notre carte bancaire a été volée… Vraiment n’importe quoi parfois, dorénavant avant d’acheter quoique ce soit sur internet, nous vérifierons que les sites ne sont pas affiliés à cet organisme. Cela nous a fait perdre quelques jours, et les prix augmentent sans arrêt… Petite galère encore à l’agence de voyage, ils nous réservent notre billet retour pour le 16 janvier au lieu du 16 février… La poisse! Heureusement, ils ont quand même réussi à nous trouver des billets au même prix que sur internet, nous avons eu de la chance, surtout qu’apparemment c’étaient les dernières places d’avion avant plusieurs jours. Donc mission accomplie, nous repartons avec nos billets, ouf!
   Le lendemain, nous partons à l’assaut du volcan en activité Pacaya, à 1h15 d’Antigua. C’est parti pour environ 2 heures de grimpette, pas trop dur sur la première partie, mais la dernière heure est plus compliquée: on commence à grimper sur les roches, puis sur le sable volcanique, pas évident quand on fait 2 pas, on recule d’un pas à chaque fois! Ca glisse vraiment beaucoup. Mais nous voilà enfin en haut et devant la lave. C’est assez impressionnant, Vincent est beaucoup plus surpris et impressionné que moi, vu que pour lui c’est une première. Moi j’ai déjà eu l’occasion de voir une belle coulée de lave à  la Réunion, et beaucoup plus impressionnante qu’ici, mais c’est toujours impressionnant de se trouver juste devant. Nous commencerons à descendre à la tombée de la nuit, heureusement que nous avions nos lampes frontales, car c’est un peu galère de redescendre, surtout qu’on a l’impression de faire du ski sur le sable volcanique.


   Mercredi, veille du départ, journée tranquille, Puis avec mise à jour de notre blog avant notre grand départ du lendemain… Puis visite du musée du textile et du tissage après un repas fort bon dans un petit comedor local (petit restaurant avec cuisine traditionnelle), ce qui nous a permis de voir les tenues traditionnelles du pays aux multiples couleurs, et de mieux comprendre le tissage traditionnel qu’utilise les femmes : du travail de fourmi tout à la main! Achat ensuite d’un sac plastique épais histoire de mettre nos souvenirs fragiles et de les garder en bagage à main avec nous. La soirée fut plus en moins consacrée au casse-tête de « comment qu’on fait nos sacs!! Ya tellement de conneries! ». Savoir que l’on rentrait en France (au moins Vincent au départ) n’a pas forcément été d’une grande aide pour les sacs, les souvenirs ont peu à peu remplis les sacs jusqu’au point de ne plus pouvoir les fermer. Et dire qu’on les trouvait pleins au départ! Il faut les voir maintenant pour y croire! 
   Nous sommes jeudi, prêts pour un voyage de 20 heures (avec les escales). Rendez-vous dans un mois, à notre retour à Guatemala City, pour la suite de notre périple...

   Retour le 5 février à Guatemala City après 4 semaines passées en France. Ce retour en France fut périlleux, nous n’allons pas raconter notre séjour là bas, mais il faut au moins décrire certains points. Là, il faut dire que l’on va s’en souvenir.
   Déjà, au lieu de mettre environ 23 heures pour revenir (avec les escales et changement d’avion), nous sommes arrivés à destination environ 42 heures plus tard… Après un retard de 1h30 de l’avion, notre correspondance à Madrid n’a pas pu se faire, car l’aéroport était fermé dû à de fortes chutes de neige, du jamais vu ces 50 dernières années. Nous avons atterri dans le petit aéroport de Malaga dans le Sud de l’Espagne. Nous avons fait 8 heures d’attente devant la compagnie aérienne afin de savoir comment nous allions rentrer chez nous, verdict: nous prendrons l’avion jusqu’à Paris le lendemain matin à 7h00, puis train jusqu’à Lyon. On nous envoie dans un hôtel 4 étoiles, malheureusement pour n’y passer que 3 heures à dormir, car nous devons être à 5h00 à l’aéroport. Mais nous arriverons quand même à destination.
   Autre anecdote: nous avons été malade pendant ces 4 semaines, grippe, sinusite, rhino, surtout pour Vincent qui a eu la totale. Seule envie: retourner vite au chaud au Guatemala!
   Nous avons tout de même bien profité de Melina, qui était la raison de notre retour.

   A notre arrivée, vers 17h30, nous devons prendre une décision: descendre vers Antigua ou monter à Rio Dulce notre prochaine destination. Nous décidons de partir à Rio Dulce. Mais notre chauffeur de taxi nous emmenant à la gare routière nous déconseille d’y aller, car il  y a 6 heures de trajet, et arriver vers 1 heure du matin, pour trouver un hôtel ça risque d’être difficile. Donc après réflexion, nous resterons la nuit à Guatemala City, même si nous n’en avions pas très envie, la ville n’étant pas très sécurisée, surtout la nuit, beaucoup de vol. Le taxi nous dépose directement à l’hôtel, et finalement nous n’en ressortiront que le lendemain matin, car le décalage horaire se fait ressentir.
Vendredi 9h00: nous avions juste assez d’argent pour payer l’hôtel la veille, puis le car direction Rio Dulce, dans l’Est du Guatemala. Pas de banque dans le quartier, donc nous devrons nous débrouiller sans, pas le choix. Mais avec de la chance, il y a un distributeur à la compagnie de car, nous pouvons prendre un petit déjeuner sur le pouce avant de partir.

Rio Dulce du 6 au 9 février
 
   Nous allons nous faire notre propre point de vue, car nous avons eu toutes les versions concernant la fameuse balade sur la rivière. Est-ce une balade banale comme certains le disent ou merveilleuse selon d’autres? Nous allons vérifier.
   Bon, en quelques semaines nous avions réussi à perdre les bonne habitudes: refouler les rabatteurs et négocier les prix. Donc du coup, on se fait prendre à partie par un rabatteur, sans avoir le reflexe de lui dire non de suite. Nous arriverons à le lâcher une fois installés à l’hôtel, mais promis on ne se laissera plus avoir! Petite surprise en allant payer la chambre: il n’y a pas d’eau chaude, enfin si, à condition de payer deux fois le prix! Alors là, non! On se débrouillera avec l’eau froide. Après avoir fait plusieurs hôtels le lendemain pour en trouver un avec de l’eau chaude, on s’est vite aperçu qu’ils vendaient plus le fait d’avoir un ventilateur dans les chambres plutôt que de l’eau chaude, à croire que le temps pluvieux que nous avons est exceptionnel dans le coin… Donc nous resterons dans notre hôtel. Ah oui, on ne vous a pas dit: il pleut, nous qui nous réjouissions de retrouver le soleil…
   Première vision de Rio Dulce: concert d’oiseaux de 5 à 7 heures du matin et de 17h à 19h le soir, avec des cris que nous n’avions encore jamais entendus. Toujours plus intéressants que le concert de camions et voitures pétaradants (vieux tacots sans pots d’échappement) traversant le pont situé devant notre hôtel (de toute façon, à proximité ou pas, on les entend à des km!).
   Premier investissement:

   Une mini table de cuisson électrique: nous allons enfin pouvoir faire nos petit déjeuner nous même, petit plaisir, mais qu’est-ce que ça peut faire du bien de ne pas aller au resto pour tous les repas. On a profité de notre retour pour récupérer notre popote que nous avions laissé, car finalement ça sert bien! Et également pour info, nous nous sommes délestés de notre tente et d’un sac de couchage, car nous n’avons pas besoin de tout ça ici. Nous les récupérerons quand nous irons en Nouvelle Zélande. Du coup, nos sacs nous paraissent super légers maintenant (surtout que nous avions doublé leurs poids avec tout les souvenirs!).

   Le lendemain, nous sommes allés visiter le château de San Felipe, qui nous a plu malgré le trajet sous la pluie de 10 km. Ce château a commencé à être construit en 1595 dans la zone la plus étroite de la rivière, suite à des attaques de pirates. Il fera office de point de contrôle, de douane, et de prison pendant quelques années: la durée de vie moyenne des prisonniers était de quelques mois; vu les conditions difficiles dans lesquelles ils vivaient, à l’image de cette photo d’une cellule pour 2 personnes, où il est impossible de s’allonger!

   Puis petit après midi tranquille, nous avons un contrecoup des 2 décalages horaires que nous avons eu en moins d’un mois.
   Dimanche, réveil naturellement avec les oiseaux à 6h15, ça faisait un bail que ça ne nous était pas arrivés, mais le fait de se coucher tôt, ça aide! De toute manière, impossible de ne pas se réveiller avec les oiseaux, mais c’est toujours plus agréable qu’un réveil. Rendez-vous à 8h00 pour aller faire du bateau sur l’immense rivière ( rivière qui se déverse ensuite dans la Mer Caraïbe).
   Encore un petit souci avec les distributeurs: nous les avons tous fait, aucun ne marchait. Nous décidons de rentrer à l’hôtel pour chercher notre seconde CB. Nous avons de la chance, nous réussissons à retirer de l’argent dans le seul distributeur qui fonctionnait, en fait celui-ci n’acceptait que les VISA. Nous avons donc de quoi payer le bateau. C’est parti pour la balade!
   La balade commença difficilement avec une pluie battante assez désagréable, heureusement qu’il y avait une petite bâche pour nous protéger. Nous pouvions tout de même profiter d’un paysage inhabituel: nous nous sommes enfoncés dans des bras de la rivière, sommes passés devant une île aux oiseaux, dans une réserve naturelle (mais n’avons pas eu la chance de voir des animaux marins), nous avons pu admirer la jungle tout autour de la rivière, Vincent s’est baigné dans les eaux chaudes sulfureuses (une rivière souterraine passe sur les roches chaudes volcaniques, ce qui chauffe l’eau), avons visité une grotte habitée auparavant par un Maya, et croisé plusieurs villages avec des pêcheurs sur leur pirogue. Notre retour s’est fait sous un temps plus clément, la pluie s’étant arrêtée. Très bonne expérience.

   Nous passons une dernière nuit à Rio Dulce pour nous diriger le lendemain matin à El Florido à la frontière avec l’Honduras. Ce n’est pas sans regrets que nous quittons le Guatemala.
   La richesse des couleurs avec les tenues traditionnelles et les marchés tels que Chichicastenango, la culture très présente avec les nombreux dialectes mayas, la diversité de paysages, les cultures de café, de palmiers, de maïs, tous les micros climats que compte le Guatemala, le volcan en activité Pacaya, la jungle de Tikal avec ses ruines les plus belles à nos yeux et où nous avons eu le privilège de voir les singes, sans oublier les transports en « Chicken Bus » ou encore en Colectivo à des allures folles, resterons inoubliables. Le seul point noir de notre passage au Guatemala, nous vous le raconterons un peu plus tard.
   Le temps d’échanger nos derniers Quetzals en Lempiras (24,5 L valent environ 1 euros),de payer la douane et d’avoir nos tampons de sortie et d’entrée, et nous voilà dans un nouveau pays.


Partager cet article
Repost0

commentaires

Y
Un petit message pour vous souhaiter une très bonne année 2009!!!<br /> Toujours chouette de suivre vos aventures!!!!<br /> A bientôt!!
Répondre
V
<br /> Salut!<br /> Merci beaucoup, nous te souhaitons une très bonne année également, avec tout pleins de bonnes choses!<br /> On espère qu'il ne fait pas trop froid pour vous, et que tout se passe bien chez les cs d'Aix et alentours.<br /> A bientôt <br /> <br /> <br />

Contactez-Nous

  • : VOYAGE AU BOUT DU MONDE !
  • : tour du monde de 18 mois de Delphine et Vincent - Départ mi-septembre 2008 pour les Amérique, Asie et Océanie.
  • Contact

Dernières nouvelles

29/10/10:

Carnet de route: Nouvelle Zelande

Itinéraire réel pays par pays

 

04/04/10:

Photos: Nouvelle Zelande

Carnet de route :

Fin Est australien

Nouvelle-Calédonie